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Considérer les risques liés aux antiparasitaires externes

Les autorisations de mise sur le marché des produits antiparasitaires externes sont anciennes. Les précautions d'usage datent de l'époque et méritent être mises à jour.

Un rapport de l’Anses préconise la mise en place d’un plan national et européen « écoantiparasito » pour diminuer l’usage des antiparasitaires externes, ainsi que l’application d’un étiquetage spécifique sur les emballages des produits.

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À l’instar des plans « Ecoantibio » et « Ecophyto » un plan « Écoantiparasito » français et européen permettrait de soutenir une démarche plus respectueuse des utilisateurs et de l’environnement en favorisant la réduction des intrants, souligne un rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) publié en juin. La création de ce plan viendrait donner une impulsion politique et permettrait de dégager les moyens nécessaires à la mise en place échelonnée dans le temps de tout un panel de recommandations.

Des doses parfois mal maîtrisées

Les produits d’antiparasitaires externes en élevages de ruminants (dont la liste figure dans le tableau ci-dessous) sont appliqués par des bains, douches ou pulvérisations, parfois de façon assez approximative et au-delà des doses recommandées. Ces pratiques peuvent avoir de graves conséquences. Elles peuvent provoquer des toxicités aiguës et chroniques sur les utilisateurs et sur l’environnement.

Dans un premier temps et sans attendre la mise en place d’un tel plan, l’Anses préconise la mise en place de mise à jour des autorisations de mise sur le marché (AMM) des produits concernés pour intégrer les recommandations nécessaires dans le résumé des caractéristiques des produits (RCP).

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