« Bruits gênants » : pas plus d’un coq et deux chiens par foyer
Deux chiens et un coq par foyer, c’est la limite fixée par un arrêté dans la commune d’Emberménil, en Meurthe-et-Moselle. À l’origine, trop de « bruits gênants occasionnés par les animaux ».
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À Emberménil (Meurthe-et-Moselle), les animaux ne sont plus les bienvenus. « Afin de limiter sur l’ensemble de la commune les bruits gênants occasionnés par les animaux vis-à-vis de leur intensité, leur durée, leur caractère agressif ou répétitif », la commune a publié un arrêté le 11 septembre 2023, qui restreint le nombre d’animaux par foyer.
Une décision qui fait grand bruit
Dans le village qui compte près de 250 habitants, l’arrêté prévoit de limiter « à deux par foyer » le nombre de chiens que peuvent détenir les particuliers. Côté basse-cour, non seulement le nombre de coqs « est limité à un par foyer », mais le document spécifie que « ce coq devra être enfermé pour la nuit dans un endroit clos et ne pourra être sorti qu’à partir de 7 heures du matin ». En outre, il est précisé que la limitation concerne aussi « les autres animaux domestiques de types oies, pintades ».
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La mesure prise par la maire de la commune, Angeline Lamy, vise à lutter contre les bruits de voisinage liés à la possession d’animaux. Si certains des habitants devraient être soulagés en espérant retrouver un semblant de tranquillité, d’autres bien au contraire, s’inquiètent du devenir de leurs animaux domestiques.
Les propriétaires d’animaux avaient jusqu’au 20 septembre 2023, date d’entrée en vigueur de l’arrêté, pour se mettre en conformité avec.
Cependant, L’Est Républicain a annoncé que l’application de l’arrêté a « temporairement été suspendue dans l’attente d’une réunion avec la sous-préfecture », en raison des nombreuses protestations suscitées.
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