Entretiens du paysage Rousseau dévoile ses épareuses Kondor et E-Kondor

Hydrauliques ou électriques, ces nouvelles machines reçoivent les dernières technologies d’entraînement du rotor et de refroidissement, développé par le constructeur. La gamme Kondor hydraulique est positionnée dans le cœur du catalogue, entre la Kastor et la Thénor. Ces épareuses sont proposées en version PA, avec un bras avancé ou en version PL avec un bras déporté. De plus, elles sont disponibles avec une flèche de 5,6 ou 6,10 mètres de portée horizontale maximale.

Une hydraulique revue

Le refroidissement est assuré par un système associant un réservoir spécifique, un filtre retour pour ralentir et désaérer l’huile et un radiateur en nid d’abeille. Avec ces éléments, la Kondor n’embarque que 40 1itres d’huile, réduisant ainsi son poids et les coûts de maintenance. Grâce à un boîtier renforcé, le moteur hydraulique délivre la puissance nécessaire à un régime prise de force de 540 tr/min.

Le ventilateur sera toutefois en marche plus fréquemment. Un indicateur de niveau d’huile est placé à l’extérieur de la machine pour un contrôle rapide. La position des consommables a été travaillée pour faciliter la maintenance. L’engin est pourvu de 3 béquilles à manivelles réglables pour être désaccouplée aisément et remisé facilement.

Une caisse à outils de 20 litres prend place sous un des capots. Les flexibles sont abrités dans un carénage le long de la flèche. Le châssis de la machine est également pourvu d’un pare-chocs renforcé. La tête de broyage dispose d’un angle de rotation de 230°. La gamme se destine ainsi pour des tracteurs, à partir de 90 ch avec un poids minimal de 4,5 tonnes. Entièrement carénée, elle arbore le design qui devrait être celui des futures gammes de la marque. Pour les plus petits modèles de Kondor, le poids commence à 1 700 kg, grâce à l’utilisation d’acier HLE et la faible quantité d’huile embarquée.

Pour le pilotage, l’engin se manipule toujours à l’aide du monolevier connu de la marque. Néanmoins, un écran d’affichage tactile prend place en cabine à l’aide de sa ventouse. Celui-ci affiche les informations relatives à l’utilisation de la machine comme la température, la mise en route du ventilateur ou encore les heures de fonctionnement. Il permet au travers d’une interface ergonomique, de régler la sensibilité des vérins de mouvements individuellement et de mettre en œuvre des aides à la conduite comme le retour auto. De plus, cet écran propose un diagnostic en temps réel en cas de dysfonctionnement de l’appareil.

Une Kondor électrique déjà disponible

Rousseau double la mise et continue de travailler à l’électrification de sa gamme en proposant directement cette nouvelle Kondor avec un entraînement électrique du rotor. Baptisée E-Kondor, Elle reprend toutes les caractéristiques de sa jumelle hydraulique, en présentant les avantages d’un entraînement électrique. La machine est ainsi plus silencieuse et se débarrasse du réservoir, des filtres et des pompes à huile. Elle revendique une économie de carburant, en pouvant fonctionner avec un régime moteur du tracteur, plus faible. L’épareuse est aussi plus légère que son homologue, de 80 kg. Pour les mouvements, un pompage continu et un retour libre sont branchés au tracteur pour fournir le débit nécessaire.

Des composants automobiles

Le fabricant ne se contente pas de reprendre la technologie de ses autres gammes E. En effet, il a décidé de mettre en place de nouvelles solutions, avec des composants issus de l’automobile, dont une génératrice à refroidissement à cœur et un calculateur à refroidissement intégré. Ce système, le régime de prise de force nécessaire est de 750 tr/min contre 900 avec la version précédente. La génératrice tourne plus lentement, avec un régime de 3 000 tr/min contre 4 500 sur les précédents modèles, réduisant ainsi les bruits et vibrations. Elle permet néanmoins au rotor de tourner plus vite en pouvant atteindre les 3 000 tr/min au lieu des 2 700 des autres gammes E du fabricant. La vitesse de ce dernier est d’ailleurs réglable pour s’adapter aux conditions et à la quantité de la matière à broyer.