Des robots qui se suivent dans le champ Des robots qui se suivent dans le champ et se ressemblent
Deux constructeurs, Fendt et SwarmFarm, viennent de lancer des prototypes de robots travaillant au sol à plusieurs et en même temps.
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Signe des temps, le constructeur Fendt a dévoilé, en avril dernier, un développement de robots agissant à plusieurs. Lancé sous le nom de Mars, en référence au célèbre arpenteur de la planète rouge, ce programme vise à mettre au point sur grandes cultures, des robots semeurs. L’objectif du constructeur bavarois est de proposer une solution innovante pour compacter le moins possible le sol lors des semis monograines.
72 robots semeurs synchronisés
Concrètement, le principe de Mars (Mobile Agriculture Robot Swarms pour essaims de robots agricoles mobiles) est de lâcher une troupe logistique de 72 robots semeurs dans une parcelle. Une remorque tirée par un tracteur ou un véhicule utilitaire tout- terrain dépose les robots à un bout de la parcelle.
Équipés de GPS et reliés en WiFi à un cloud, c’est-à-dire un serveur distant connecté à Internet, les robots ont un plan de travail et évoluent en synchronisation géolocalisée. L’essaim de robots est utilisé pour semer en monograine. Chaque petit robot dispose de sa propre unité de semis et est entraîné électriquement.
Les premiers résultats de ce projet, financé en partie par un programme de Recherche et Développement de l’Union européenne, sont attendus pour la fin d’année. Mars a débuté le 1er mai 2015 en partenariat avec l’Université d’Ulm, située dans le sud de l’Allemagne.
Robots pulvérisateurs autonomes
En Australie aussi, l’entreprise SwarmFarm Robotics lance des prototypes de robots. Appelés SwarmBot 3.0, ils travaillent de concert. Mais cette fois, pour désherber. L’objectif est d’aider à combler la pénurie de main-d’œuvre rurale. L’idée est qu’au lieu de tracteurs et de pulvérisateurs, les agriculteurs puissent utiliser des « essaims » de robots autonomes, évitant les collisions et pulvérisant avec précision. Le projet répond à une demande croissante d’une production « propre et verte » de la part des pays asiatiques. Elle est aussi le fruit d’une volonté politique d’encourager les start-up.
Selon Andrew Bate, fondateur de SwarmFarm Robotics, la technologie, qui a demandé cinq ans de développement, est maintenant prête pour une commercialisation. Une démonstration de traitement herbicide avec trois SwarmBot 3.0 a eu lieu le 22 mars dernier. Et SwarmFarm Robotics affiche une ambition forte avec l’objectif de créer à court terme des machines robotisées capables de semer, voire de moissonner.
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