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Élevage La productivité du travail n’a pas permis d’améliorer le revenu

Une étude de l’Inrae, publiée par le centre d’études et de prospective (CEP) du ministère de l’Agriculture, montre que les gains de productivité obtenus par les exploitations d’élevages, de 1988 à 2016, n’ont pas concouru à l’amélioration des revenus.

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du ministère de l’Agriculture, le 22 octobre 2021.

 

 

L’étude porte sur le revenu des agriculteurs français en termes de composition, de niveau, de dispersion, d’évolution et de répartition sur une période longue, de 1988 à 2016.

Un revenu qui progresse peu depuis 1988

Le document met en avant que « la productivité du travail semble ainsi avoir été le principal moteur du développement des élevages de bovins et de petits ruminants français, ce qui a permis de maintenir le résultat économique par exploitant, malgré une tendance à la baisse de la profitabilité des exploitations ».

 

La productivité du travail a progressé de 3 % pour ces élevages, alors que les progrès techniques s’érodent et les résultats courants par travailleur non salarié progressent peu, selon le document.

 

 

L’étude montre aussi que sur la période étudiée, les élevages laitiers ont obtenu des gains d’efficience technique : « une augmentation de 1 € du volume des intrants utilisés générant une augmentation du volume des produits de 1,19 € », alors que les élevages de bovins à viande ont vu leur efficience technique baisser : « Chaque euro supplémentaire en volume des intrants utilisés générant une augmentation du volume des produits de 0,88 € seulement. »

Des gains captés par l’aval

Mais les gains de productivité globaux (travail, techniques, aides) ne bénéficient pas toujours aux éleveurs, relève l’étude.

 

 

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