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Réinsertion : des détenus viennent travailler à la ferme

Solaal organise des opérations de glanage solidaire avec des jeunes étudiants, comme ici, mais aussi avec des mineurs en conflit avec la loi.

L’accueil social et solidaire peut servir de passerelle pour que des personnes à l’origine loin du milieu agricole y fassent leurs premiers pas.

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Agricultrices et agriculteurs ont tenté une nouvelle expérience : travailler avec des personnes en réinsertion professionnelle. En Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), quatre détenus de la maison d’arrêt de Digne-les-Bains ont ainsi écossé des haricots verts chez un couple de maraîchers.

« Même si leur histoire nous a beaucoup remués, ont-ils rapporté à Marion Genty, coordinatrice accueil et échanges en milieu rural du Civam Paca, c’est un très beau moment de partage. » Dans les Bouches-du-Rhône, après une immersion chez une apicultrice, un ancien détenu convaincu est revenu sur la ferme acheter des ruches. De l’accueil éducatif et social organisé par une trentaine d’agriculteurs de Paca réunis au sein du collectif Racines.

De nouveaux profils de bénévoles

À plus de 1 000 km, dans le Finistère, Solaal Bretagne a coordonné trois journées de glanage solidaire avec des jeunes placés sous protection judiciaire de la jeunesse. Un dispositif de l’État qui a pour objectif l’insertion et l’éducation des mineurs en conflit avec la loi. Trois expérimentations qui ont permis de récolter des légumes ensuite donnés à des associations d’aide alimentaire. Et, pourquoi pas, susciter des vocations agricoles chez ces jeunes bénévoles.

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