Pac post-2020 Guillaume réaffirme la position de la France pour un budget fort
Entendu au Sénat, le 7 mai 2019, Didier Guillaume a martelé à nouveau la nécessité d’obtenir un maintien du budget de la Pac pour accompagner la transition écologique de l’agriculture.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
« J’espère que les élections du 26 mai permettront un changement des équilibres et des orientations au sein de la future Commission européenne », a déclaré Didier Guillaume, lors de son audition, lors du vote au Sénat d’une troisième proposition de résolution européenne sur la réforme de la Pac.
« La transition environnementale doit se faire avec un maintien du budget », a-t-il clamé devant les sénateurs, rappelant qu’il partageait les critiques politiques formulées par ces derniers dans leur proposition de résolution. « Le budget de la Pac ne doit pas baisser de plus de 13 milliards, ce qui correspond au budget du Royaume-Uni, a insisté le ministre. Sur ce point, nous avons le soutien de 20 pays de l’Union européenne, y compris l’Allemagne. »
Des désaccords sur l’architecture verte
« Sur la question des eco-scheme, nous n’avons pas encore la majorité au sein des États », a regretté le ministre, qui a martelé que « l’eco-scheme doit être obligatoire » pour tous les États pour éviter les distorsions de concurrence et « qu’une flexibilité à la marge pourra être accordée pour des pratiques régionales ou des filières ».
Deux autres sujets sont défendus par la France, selon le ministre, la nécessité que la Commission soit plus réactive en période de crise et la simplification. Après les élections européennes du 26 mai, il faudra attendre octobre 2019 et la constitution de la nouvelle Commission européenne pour voir les négociations entre les États sur le budget reprendre.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :