FNSEA Les producteurs de grandes cultures inquiets pour la future Pac
Pour les producteurs de blé, maïs, betteraves et oléoprotéagineux de la FNSEA, les scénarios du ministère pour la prochaine Pac pourraient avoir des effets « délétères » sur leurs filières. Ils réclament une Pac « basée sur une approche économique et responsable », qui préserve leurs aides.
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Courant mars, le ministère de l’Agriculture a présenté aux syndicats différents scénarios d’évolution des aides du premier pilier pour la prochaine Pac qui devrait s’appliquer à partir de 2023. Même si les arbitrages ne sont pas faits, les craintes sont vives sur le terrain. Les éleveurs de bovins allaitants ont déjà fait part de leurs inquiétudes.
C’est au tour des producteurs de grandes cultures de la FNSEA de tirer la sonnette d’alarme. Les représentants les producteurs de blé (AGPB), de maïs (AGPM), de betteraves (CGB) et d’oléoprotéagineux (Fop) expriment dans un communiqué commun leurs « vives inquiétudes » au vu des scénarios pour la future Pac qui pourraient diminuer leurs soutiens.
Des revenus en berne
Or, leurs finances sont en berne, alertent-ils ce 24 mars 2021, affirmant que « depuis huit ans, le revenu annuel moyen des producteurs de grandes cultures est de moins d’un SMIC par an ». Ainsi, estiment-ils, la poursuite de la convergence des aides, la possible augmentation du paiement redistributif ou encore les exigences environnementales pour émarger aux écorégimes, sont « autant d’orientations délétères » pour leurs productions.
Les sections spécialisées en grandes cultures demandent que les écorégimes soient « accessibles à tous et sans distinction de modèles », et que « la certification environnementale de niveau 2, la certification maïs, comme le recours à des pratiques agronomiques vertueuses » permettent d’y émarger.
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