Changement climatique L’élevage bovin américain mis en cause
Alors que plusieurs ONG publient en même temps des rapports sur les émissions de gaz à effet de serre et la déforestation, l’une des études ciblent plus particulièrement l’élevage bovin américain, brésilien et chinois.
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Il est encore possible d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effets de serre (GES) dus au secteur forestier et agricole. C’est ce qu’affirment plusieurs ONG internationales en se fondant sur des études publiées le 24 octobre 2017.
L’équivalent de 100 millions de voitures
L’une de ces études, réalisée par Climate Focus, un cabinet de conseil sur le changement climatique, et financée par les ONG Children’s Investment Foundation et Climate and Land Use Alliance, s’attaque à la consommation de viande bovine.
« Les émissions de la viande bovine sont égales à 6 % de l’ensemble des émissions dues à l’activité humaine ou encore la moitié des émissions annuelles de l’Union européenne », indique ce rapport.
Il préconise que les États-Unis réduisent de moitié leur consommation, le Brésil d’un quart et que la Chine reste sur les mêmes chiffres que ceux enregistrés en 2010. La réduction des GES serait l’équivalent de la suppression de 100 millions de voitures des routes.
Accompagner les éleveurs
En parallèle, Climate Focus conseille de mettre en place un plan d’aide pour les éleveurs qui verraient leur activité diminuer, notamment aux États-Unis. « Les politiques de réduction de la consommation de viande doivent être accompagnées de mesures permettant aux producteurs de réaliser des ajustements structurels, notamment pour les petits exploitants. »
Passer à une émission négative des sols
Un autre rapport, toujours de Climate Focus, fait le point sur l’utilisation des terres. Le cabinet de conseil fixe comme objectif que les émissions de GES du sol « soient à leur pic en 2020, arrivent à zéro en 2040-2050, puis deviennent négatives ». Pour en arriver là, il propose plusieurs actions telles qu’une gestion renouvelable des forêts, une amélioration de l’efficacité de la production et de l’utilisation des engrais de synthèse ou encore la diminution des émissions dues aux rizières.
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