Une infestation de larves d’altises plutôt faible
Jean Lieven, ingénieur régional chez Terres Inovia, fait part de la pression rencontrée sur les colzas en Normandie et sur l'ouest de l'Île-de-France.
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« Les repères sanitaires vis-à-vis des altises, et les données agro-climatiques s’avèrent pour l’instant de bon augure pour les colzas en Normandie et Île-de-France. En entrée d’hiver, le niveau d’infestation est jugé assez faible, 10 à 40 % inférieur aux valeurs pluriannuelles, avec en moyenne 2,2 larves par plante, d’après les données collectées sur plus de 120 parcelles », indique Jean Lieven, ingénieur régional sur cette zone chez Terres Inovia.
Des colzas moins « robustes »
"Cette campagne s’apparente à celles de 2016-2017 et 2021-2022 avec peu de dégâts larvaires in fine. Par ailleurs, le cumul de températures automnales est proche voire en deçà de la normale saisonnière, ce qui n’accélère pas l’évolution des stades du ravageur », ajoute-t-il.
"Le seul bémol reste le niveau « moyen » de croissance du colza durant l’automne (1 à 1,2 kg/m² en moyenne), avec une présence de colzas « robustes » bien moins fréquente que ces trois dernières campagnes. Si le climat jusqu’en mars peut influencer le comportement du bioagresseur, un éventuel insecticide anti-larve appliqué en cette saison ne sera de toute façon plus rentable », fait enfin savoir le spécialiste.
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