L’Union européenne renforce la lutte contre le virus de la tomate
La Commission européenne a défini le 29 novembre 2024 la fréquence des contrôles à réaliser pour vérifier l’absence du ToBRFV, appelé « virus de la tomate », sur les plants provenant des pays tiers.
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Dans un règlement d’exécution publié le 29 novembre 2024, l’Union européenne renforce les mesures visant à lutter contre la propagation du ToBRFV (tomato brown rugose fruit virus), qui touche tomates et poivrons. Malgré les mesures déjà mises en place, ce ravageur « s’est largement disséminé sur le territoire de l’Union », explique la Commission européenne. Selon l’Anses, le virus réduit la vigueur de la plante et entraîne des pertes de rendement. Les symptômes rendent les fruits invendables.
20 % des plants
La Commission européenne établit notamment la fréquence des contrôles entrant dans l’Union : 20 % au minimum des tomates et poivrons originaires des pays tiers. Ce taux est plus élevé pour ceux qui proviennent d’Israël (50 %) et de la Chine (100 %). La Commission précise que le nombre de détection du virus dans les végétaux provenant de ces deux pays est plus élevé que pour les autres pays tiers.
Le texte s’applique à partir du 1er janvier 2025.
L’Anses avait alerté sur ce ravageur en 2020, estimant que le risque d’introduction en France était élevé. Le virus avait été détecté en France deux semaines après, puis maîtrisé. Le ministère de l’Agriculture avait mis en place un dispositif de lutte national dans la foulée.
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