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Bail de petite parcelle Un formalisme à respecter

Locataire d’une parcelle de terre labourable de 0,95 hectare, j’ai reçu un congé oral du propriétaire pour le 29 septembre 2018. J’envisageais d’implanter un maïs dans cette parcelle, sachant que la récolte ne se fera que fin octobre. Le congé ne devait-il pas être envoyé par écrit ?

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S’il s’agit bien d’un bail de petites parcelles, le contrat échappe en partie au statut du fermage. Ces baux ne sont pas, notamment, soumis aux règles relatives à la durée de neuf ans. La durée du bail est librement fixée entre les parties. En cas de contrat écrit, le bail cesse de plein droit à l’expiration du terme fixé, sans qu’il soit nécessaire de donner congé. Avez-vous signé un tel document avec le propriétaire ? Sinon, s’il s’agit d’une location verbale, les baux de petites parcelles conclus verbalement, ou sans indication de durée, sont censés être faits pour la durée nécessaire à la récolte, soit, en principe, une année culturale. Si les règles du congé sont allégées par rapport à un bail rural classique, un certain formalisme est cependant exigé lorsque la parcelle est louée verbalement. D’après l’article L.411-52 du code rural, qui fait référence à l’article 1775 du code civil, le congé doit être donné par écrit au moins six mois à l’avance. À défaut d’un congé donné dans le délai spécifié, le bail se renouvelle pour une nouvelle période d’un an. En cas de litige, c’est le tribunal paritaire des baux ruraux qui est compétent.

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