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Le remplissage du pulvérisateur intègre la grille de conditionnalité

Le non-respect des nouvelles règles de remplissage du pulvérisateur entraîne une pénalité de 3% sur les aides Pac.

La grille de conditionnalité évolue et impose désormais un moyen technique pour éviter tout débordement de la cuve du pulvérisateur lors du remplissage. La pénalité pour manquement représente 3 % des aides Pac.

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La grille conditionnalité relative au secteur « Santé productions végétales » évolue pour la campagne 2025. Désormais, la seule surveillance humaine ne sera plus considérée comme un moyen suffisant pour éviter le débordement de la cuve du pulvérisateur lors de son remplissage. Comme le prévoit l’arrêté du 10 mars 2025 relatif à la mise en œuvre de la conditionnalité, à partir de cette campagne, un moyen technique est nécessaire pour être en conformité avec la réglementation.

Pénalités importantes

Selon la grille de conditionnalité, le non-respect des nouvelles règles de remplissage entraîne une pénalité de 3 % sur les aides Pac. L’agriculteur doit à la fois prévoir un moyen de protection du réseau d’eau empêchant le retour de l’eau de la cuve vers le circuit d’alimentation d’eau ainsi qu’un dispositif permettant d’éviter tout débordement de la cuve. La même solution technique peut répondre aux deux exigences.

Les pulvérisateurs portés dans le viseur

Les pulvérisateurs récents ou les modèles de gros volume qui disposent d’un système de remplissage par aspiration à partir de la pompe du pulvérisateur, sont déjà conformes, à condition d’effectuer systématiquement le remplissage avec ce dispositif et de disposer d’un clapet anti-retour. Il est indispensable également d’utiliser le programme d’arrêt automatique proposé par la mise en œuvre assistée.

Pour les autres pulvérisateurs qui sont remplis avec une potence pour les plus gros ou avec un tuyau classique pour les modèles portés, il faut prévoir une adaptation. En effet, si elle empêche le retour de l’eau de la cuve vers le circuit d’alimentation, la potence seule n’empêche pas les débordements. Les deux solutions préconisées sont une cuve de préstockage de capacité inférieure à celle du pulvérisateur ou un volucompteur. Le coût de ce dernier oscille autour de 1 000 euros.

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