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« Je trace mes traitements automatiqueme « Je trace mes traitements automatiquement »

Dans la Marne, Bertrand Chauffert adopte le système de traçabilité et d’enregistrement automatique des pratiques phytosanitaires Keyfield.

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Finis les pense-bêtes et autres brouillons généralement utilisés. Bertrand Chauffert, céréalier et betteravier exploitant 135 ha dans la Marne, adopte désormais un système détectant instantanément les interventions de pulvérisation. « L’idée est d’automatiser l’enregistrement des pratiques, explique-t-il, convaincu par Keyfield. Mon objectif est de prendre le moins de notes possible. »

Le carnet électronique Keyfield qu’adopte Bertrand depuis l’automne 2015 fonctionne avec une cartographie issue d’un logiciel parcellaire.

Base cartographique

« Les solutions Smag, MesParcelles, Isagri, ou encore Ekylibre qui fonctionne en open source, sont utilisables », indique Paul Subtil, chef de produits chez Axe Environnement. Ainsi, il n’y a ainsi pas à réenregistrer les parcelles. Elles sont récupérées par l’outil web Keyfield. « L’étape suivante est la création de l’inventaire du local phytosanitaire, poursuit-il. C’est indispensable pour commander les « Tag RFID », c’est-à-dire les étiquettes à Radio Fréquence Identification. Elles sont collées sur les bidons et seront scannées à plusieurs reprises par la suite.

Étiquettes RFID

Axe Environnement édite ces autocollants et les envoie chez le client. Chacun comporte un numéro unique. « L’idéal est de les commander et de les coller en début de campagne ou l’hiver, lors de la constitution du stock », précise Bertrand. L’étiquette doit être apposée sur le haut du bidon. Cela évite sa détérioration lors du stockage. Cette disposition rend aussi la lecture de l’étiquette plus confortable.

Balises de lecture

En fonction de l’utilisation, les bidons munis d’une étiquette sont scannés plusieurs fois. D’abord à l’entrée ou à la sortie du local phytosanitaire, ensuite lors de l’incorporation, sur le pulvérisateur, et enfin au stockage des emballages vides de produits phytosanitaires (EVPP) en vue de leur ramassage. « Il faut parfois modifier sur Keyfield les doses appliquées ou la quantité restante dans le bidon, indique Bertrand. Si je dois utiliser un produit non prévu lors des commandes, je peux l’ajouter à n’importe quel moment. Je reste maître de mon carnet d’enregistrement et de mes applications. »

Avec GPRS

Lors du traitement, le système Keyfield fonctionne en GPRS. La balise dédiée à l’incorporation est géoréférencée et connectée. Elle reste sur le pulvérisateur. Ce sont des serveurs déportés qui enregistrent et stockent les données. La première partie du site internet Keyfield présente les caractéristiques de chaque traitement. Une fois cette étape validée, Keyfield propose une visualisation des parcelles. L’envoi d’un mail à Axe Environnement suffit pour les intégrer au logiciel parcellaire. « Pour moi, ce système est une avancée. Il simplifie mon enregistrement de pratiques phyto, certifie Bertrand.Il représente un gain de temps important J’ai juste à vérifier que tout est bien enregistré, sur le moment ou plus tard. C’est également sécurisant lors des contrôles :je suis plus serein. »

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