Réduction des phytosanitaires 7.Le contrôle pulvé mobilise moins

Le contrôle périodique des pulvérisateurs est obligatoire depuis le 1^er janvier 2009 pour tous les appareils de plus de cinq ans, engins viticoles et arboricoles compris.

L’examen doit être réalisé auprès d’organismes agréés par le Groupement d’intérêt public pulvés. Les DDT détiennent leurs coordonnées et des listes mises à jour sont publiées régulièrement. Le propriétaire de l’appareil doit l’amener propre, la cuve à moitié remplie, avec le tracteur habituellement attelé au pulvé, et il doit assister au contrôle.

Le contrôleur examine d’abord les pièces de structure, la pompe et la cuve. Il teste les systèmes de commandes et de régulation, les flexibles, les filtres, les rampes, les buses, voire la soufflerie. Selon la largeur du pulvérisateur, le prix varie de 150 à 230 euros et le contrôle dure d’une heure à une heure et demie. Si un élément non conforme est décelé, le propriétaire dispose de quatre mois pour présenter son appareil à une contre-visite.

Pas de deuxième présentation

Les agriculteurs se sont bien mobilisés les premières années, poussés par l’exigence d’un contrôle technique dans la grille de conditionnalité, mais l’élan semble s’essouffler. Il suffit de regarder le nombre d’appareils présentés pour un nouvel examen, les premiers contrôles étant arrivés en fin de validité (surtout ceux réalisés en 2010). Sur 32 667 appareils vérifiés en 2009-2010, seuls 13 320 (40,8 %) ont été présentés à nouveau. La tendance se confirme pour les années suivantes. Pourtant, le gros coup de frein sur les investissements en 2016 a contribué à augmenter l’âge moyen du parc. Le GIP Pulvé note aussi un retard qui augmente pour la première présentation des appareils vendus en 2012-2013.

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