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Innovations - John Deere propose une solution d’autoguidage encore plus avancée

Précurseur dans le domaine du guidage et de la connectivité des matériels, John Deere franchit un cap supplémentaire pour optimiser les trajectoires et gagner en précision grâce aux fonctionnalités Autopath Boundaries et Autopath Rows. Présentation par Clément Haux, Spécialiste Agriculture de Précision chez John Deere.

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John Deere a souvent été en pointe en matière de guidage. Est-il encore possible d’aller plus loin ?

Clément Haux : « Toujours ! John Deere vient d’ailleurs de mettre à jour son offre d’autoguidage ! L’Autopath Boundaries, pour commencer, est déjà disponible aux États-Unis et en Europe. Il s’agit d’une nouvelle fonctionnalité, à la fois simple d’utilisation et très utile pour l’agriculteur.

Jusqu’à présent le guidage du matériel dans une parcelle se basait sur une ligne AB que l’exploitant devait lui-même déterminer. Dans un champ rectangulaire, le tracé est assez simple. Il suffit de se déplacer parallèlement à un grand coté. Mais quand les bordures sont sinueuses, la tâche devient beaucoup plus compliquée. C’est là qu’intervient l’Autopath Boundaries. Après un arpentage de la parcelle pour tracer les bordures et l’indication du nombre de tours à réaliser en fourrière, l’outil peut déterminer la trajectoire optimale. Il positionne alors la meilleure ligne à suivre et tous les autres passages en tenant compte de la largeur de l’outil.  

Si les passages du tracteur sont optimisés, l’outil va parfois dévier de la trajectoire. Si cela arrive au moment du semis, il y aura des répercussions sur les chantiers suivants. Avez-vous pensé à cela ?

CH : Oui ! Entre ici en jeu une autre fonctionnalité exclusive à John Deere : l’Autopath Rows. C’est vrai que dans un dévers le semoir peut se décaler de la trajectoire du tracteur. Cela arrive aussi en présence d’obstacles ou si le relevage est laissé libre d’osciller sur les côtés. L’Autopath Rows enregistre, lui, les passages de l’outil et les conserve pour ajuster les opérations suivantes. Une seconde antenne est nécessaire. Elle sera placée sur le semoir, par exemple, pour une mémorisation précise de l’emplacement des rangs. L’agriculteur peut ainsi revenir exactement dans les mêmes traces avec une bineuse équipée d’une interface hydraulique.

Cette fonction sera également très utile avec un strip-till utilisé en solo, ou derrière une tonne à lisier, pour être certain de repasser aux bons endroits avec le semoir quelques jours plus tard. L’avantage avec les antennes John Deere, c’est qu’un seul abonnement suffit. Les deux récepteurs vont communiquer entre eux et partager le même signal.

Quels sont les autres atouts des solutions de guidage John Deere ?

CH : Ils sont nombreux. John Deere est d’abord le seul constructeur à proposer sa propre solution intégrée. Tout est géré et fourni par le constructeur. Le client n’a qu’un seul interlocuteur et n’a pas besoin d’équipements annexes. Le SF RTK illustre bien cela. Ce signal d’une précision centimétrique est proposé uniquement par John Deere. Il est utilisé par les tracteurs autonomes déjà en service aux États-Unis. Un autre point fort est la connectivité : toutes les données recueillies lors d’une intervention sont immédiatement transmises à l’Operations Center de l’agriculteur et repartagées aux autres matériels. Sur cette plateforme, accessible depuis un ordinateur ou un smartphone, l’agriculteur configure ses parcelles et planifie toutes ses interventions. Il peut partager l’accès et échanger avec ses associés ou ses salariés, analyser les informations enregistrées et préparer la saison suivante. Il gagne ainsi énormément de temps. »

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