Bâtiments agricoles photovoltaïques Un vrai complément de revenus sur le long terme
Découvrez le retour d’expérience de Jérôme, éleveur en Bourgogne, chez qui l’installation de deux bâtiments photovoltaïques a permis la création d’un atelier d’engraissement tout en lui assurant un complément de revenu sur le long terme.
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Les toitures de l’exploitation de Jérôme ont un petit quelque chose en plus, puisque deux de ses bâtiments agricoles sont équipés de panneaux solaires pour produire de l’électricité photovoltaïque. « J’avais toujours rêvé d’être à la tête d’un atelier d’engraissement en plus de mon activité de naisseur. Ceci dit, à mon arrivée sur la ferme, j’ai d’abord remis mon projet à plus tard.
Mais cette idée ne me quittait pas et trois ans après mon installation, j’ai tenté le coup », confie-t-il.
A l’époque, la configuration de l’exploitation de Jérôme a rendu les choses difficiles. Ses animaux étaient dispatchés sur deux sites, les femelles dans un bâtiment situé à 5 km de l’exploitation et les mâles à l’engraissement dans un bâtiment un peu ancien sur la ferme. Ça n’était pas pratique et à l’usage, il a vite compris que ce vieux bâtiment ne convenant pas, notamment d’un point de vue sanitaire. L’idéal aurait été de pouvoir construire un nouveau bâtiment pour gagner 70 places et rapatrier les génisses. Mais au niveau financier, ça ne passait pas.
Une rencontre avec Irisolaris a permis de faire avancer le projet. L’idée, lui proposer un bail emphytéotique qui permet de lui verser un loyer pour la mise à disposition de la toiture de son futur bâtiment neuf pour la couvrir de panneaux solaires. Grâce à ce système, il est doublement gagnant : il dispose d’un hangar agricole neuf qui correspond exactement aux besoins de son cheptel et le loyer qu’Irisolaris lui verse en rétribution de la mise à disposition de son toit correspond exactement aux annuités de remboursement du prêt contracté pour ériger son bâtiment. Pour résumer, la construction de ce nouveau bâtiment qui a permis à Jérôme de monter son atelier engraissement ne lui coûte rien.
Jérôme BEAUCHAMP en Saône-et-Loire
-Installé depuis 2016
-Cheptel 140 charolaises et 70 mâles (naisseur engraisseur)
-160 brebis
-220 ha en Sologne Bourbonnaise
-90 ha de terres arables (céréales, maïs, prairies temporaires) et 120 ha prairies permanentes
Il est donc possible d’adapter une toiture photovoltaïque sur un bâtiment existant. Toutes les configurations sont possibles, il suffit que la charpente du bâtiment puisse recevoir une charge de 23kg au m². Jérôme a construit lui-même ce premier bâtiment bi-pente, orienté plein sud, en prenant soin d’installer une charpente qui tienne la charge. Il reconnaît qu’il a apprécié cette liberté : maçonnerie, bardage, aménagement intérieur, électricité… il a tout réalisé lui-même. Et c’est aussi ça qui lui a permis de tenir le budget.
Au final, le bâtiment de Jérôme se sera autofinancé en 15 ans grâce au bail emphytéotique d’une durée de 30 ans proposé par Irisolaris. Et ce qui l’a poussé à s’adresser à nouveau à l’entreprise experte pour un bail à construction. Pour ce second bâtiment, les coûts de construction ont intégralement été pris en charge par Irisolaris, de même que le dépôt du permis de construire et l’ensemble des démarches avec les fournisseurs d’énergie. Jérôme a ainsi pu se concentrer sur son métier d’éleveur ! Au final, il a pu s’agrandir, bénéficier gratuitement de ce nouveau bâtiment photovoltaïque, sans toucher à sa trésorerie.
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