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En vidéo Louis Debard s’intéresse à la vaccination au Sommet de l’élevage

Dans une nouvelle vidéo, Louis Debard nous invite à le suivre à travers les allées du sommet de l’élevage, direction le stand “santé animale” du laboratoire Boehringer Ingelheim. Son objectif, parler vaccination avec le vétérinaire Arnaud Bolon, responsable vaccination en filière ruminants.

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Très suivi sur les réseaux sociaux, Louis Debard n’a pas manqué l’occasion de donner rendez-vous à sa communauté lors du sommet de l’Élevage. A travers une nouvelle vidéo, le jeune éleveur auvergnat a choisi d’aborder les enjeux de la vaccination des bovins. Pour en parler, Louis est allé à la rencontre d’Arnaud Bolon, vétérinaire chez Boehringer Ingelheim, spécialiste ruminants.

La prévention vaccinale permet de gagner en sérénité et en temps de travail

 “De manière générale, la vaccination est un moyen de prévention contre les maladies des bovins les plus fréquentes ou les plus dangereuses : diarrhées néonatales, troubles respiratoires, BVD, lui explique le vétérinaire. Ce sont des maladies coûteuses, et pas seulement en frais vétérinaires. Il faut prendre en compte les coûts différés : une génisse souffrant de maladie respiratoire avant 45 jours produira jusqu’à 500L de moins sur sa première lactation. Un broutard qui a la diarrhée pèsera 16 kilos de moins en moyenne à la vente, car sa croissance aura été pénalisée.”

Vacciner la mère pour favoriser le transfert des anticorps vers le colostrum

“Au cours actuel du broutard, ça peut représenter 30 à 40€ par animal”, calcule rapidement Louis. Le vétérinaire de Boehringer Ingelheim rappelle que la diarrhée est par ailleurs la première cause de mortalité chez les veaux. ”Une solution pour renforcer l’immunité passive du veau, c’est de vacciner la mère avant le vêlage afin qu’elle fabrique des anticorps, détaille Arnaud Bolon. Ceux-ci vont passer dans le colostrum durant les trois dernières semaines de gestation ; par la suite, il faut être vigilant sur la prise colostrale, car c’est à ce moment qu’on récupère l’investissement vaccination.”

Un moyen efficace de lutter contre l’apparition des maladies respiratoires

L’utilisation de la vaccination permet également de lutter contre les maladies respiratoires, notamment le virus syncytial bovin, potentiellement mortel. Un vaccin (intra-nasal ou injectable) peut ainsi être administré au veau à partir de l’âge de 10 jours. “Investir sur du préventif plutôt que du curatif a toujours un coût, relativise le vétérinaire. Nous avons constaté que les éleveurs qui adoptent cette stratégie ne baissent pas toujours leurs dépenses vétérinaires globales… mais gagnent en sérénité, en organisation et temps de travail.”

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