Maladies respiratoires des veaux Pour s’éviter la peine du traitement, la vaccination est un outil efficace
Les maladies respiratoires ont des conséquences économiques importantes pour les élevages, sans compter la fatigue physique et psychologique pour l’éleveur qui doit les traiter. La vaccination diminue leur impact, notamment lorsqu’elle est accompagnée d’autres mesures préventives.
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Les maladies respiratoires représentent en moyenne 6 % des causes de mortalité dans les élevages bovins. Elles touchent les veaux, plus à risque, mais aussi les adultes. Ainsi, en atelier d’engraissement, elles sont à l’origine de 45 à 65 % de la mortalité totale. Chez les génisses, ces pathologies retardent la mise à la reproduction et la prise de poids à hauteur de presque 30 kg par rapport à un individu sain du même âge. La première lactation est aussi plus faible avec un défaut de lait de 150 kg en moyenne.
Les maladies respiratoires ont donc des conséquences non négligeables sur le plan économique, au-delà du coût du traitement et du risque de mortalité de l’animal. Il ne faut pas non plus négliger la fatigue supplémentaire occasionnée pour l’éleveur du fait des soins à prodiguer, notamment aux veaux, plus fragiles, après voire pendant la période des vêlages déjà épuisante.
Des veaux réservoirs de maladies
Les maladies respiratoires sont causées par des virus, comme le virus respiratoire syncytial bovin (RS), le virus parainfluenza 3 (PI3), ou encore la diarrhée virale bovine (BVD) par son effet immunosuppresseur. Ces maladies sont très contagieuses alors que parfois l’animal présente peu de symptômes. « À chaque fois qu’un veau est traité pour une maladie respiratoire, un autre animal atteint n’est pas détecté », relève un vétérinaire [1]. Lors d’une infection virale, il n’est pas rare qu’arrive une surinfection bactérienne, nécessitant un traitement avec des antibiotiques. Alors qu’il est important de limiter leur utilisation pour prévenir la mise en place de résistances par les bactéries, la vaccination représente aussi un levier d’action contre l’antibiorésistance.
La vaccination est une partie du plan de prévention des maladies
D’autres facteurs ont leur importance, comme la conception du bâtiment par exemple. Une bonne ventilation diminue ainsi la circulation active des virus. Au niveau de la ration, une complémentation en vitamine A et en minéraux, notamment en cuivre, cobalt et sélénium, améliore l’immunité des bovins. La qualité de la litière et l’hygiène des sols auront, quant à elles, un impact sur les émissions d’ammoniac, très agressives pour les tissus pulmonaires.
Comme pour les diarrhées, la vaccination doit donc s’inscrire dans un schéma global de gestion de la santé du troupeau. Elle doit concerner tous les animaux d’une classe d’âge à risque, surtout avec l’agrandissement de la taille des troupeaux ces dernières années. Et en élevage laitier, la vaccination des mâles évite qu’ils ne deviennent des vecteurs de contamination, protégeant ainsi les futures génisses. Ainsi, dès 7 à 10 jours d’âge, le veau peut être facilement vacciné contre les maladies respiratoires par voie intranasale. D’autres injections à partir de deux mois maintiennent la protection. Le vétérinaire est le plus à même de mettre en place le protocole de vaccination adapté à chaque troupeau.
« Pour en savoir plus, rapprochez-vous de votre vétérinaire. »
Plus d’informations sur :
https://www.boehringer-ingelheim.fr/ruminants
[1] Wittum T.E. et al (1996). Relationships among treatment for respiratory tract disease, pulmonary lesions evident at slaughter, and rate of weight gain in feedlot cattle. J Am Vet Assoc, 209 (4), p 814-818
FR-BOV-0142-2022 - Boehringer Ingelheim Animal Health France SCS – 09/2022
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