Évaluer l’impact d’un aléa climatique en fonction de ses pratiques

ClimAléas-Diag est un outil développé par les chambres d’Agriculture de Bretagne et des Pays de la Loire. Il en existe plusieurs versions (1) dont une dédiée aux grandes cultures. Une fois un jeu de données saisi, celle-ci permet de visualiser les pratiques qui accentuent – ou au contraire réduisent – les effets d’un aléa. Et ce sur le moment, et à long terme (Au-delà de 2070). Elle permet aussi de travailler un plan d’actions.

Cinq aléas étudiés

ClimAléas-Diag Grandes Cultures « prend en compte trois critères et cinq aléas climatiques », explique Florence Léon, conseillère agronome.

Précisément, les aléas retenus sont : le stress hydrique de printemps (avec en filigrane la valorisation de l’azote sur céréales), l’excès thermique d’été (qui impacte la culture du maïs), le coup de chaleur en fin de cycle sur céréales, le stress hydrique estival (semis de colza) et l’excès d’eau en hiver (effets sur céréales, colza et protéagineux). Quant aux trois critères, il s’agit du stock d’eau accessible par les plantes sans stress hydrique (notion de Réservoir facilement utilisable ou RFU), de la rotation (durée, cultures été/hiver, présence de prairies, couverture des sols, etc.) et enfin des pratiques de l’année soumise à l’aléa.

Paramétré pour l’Ouest

L’outil en est à ses débuts. Les Chambres de Bretagne et des Pays de la Loire insistent sur le fait qu’il est pour l’instant paramétré uniquement pour l’ouest de la France. Il ne convient donc pas aux régions qui en sont éloignées. Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire, rubrique Climat-environnement.