Pas de balles de qualité sans liage soli Pas de balles de qualité sans liage solide
Essentiellement choisis en fonction de leur prix, les ficelles et les filets peuvent compromettre le chantier de pressage si la qualité n’est pas au rendez-vous.
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En moins de dix ans, les filets ont remporté la bataille du liage face aux ficelles. Réservés à l’origine aux exploitations qui pratiquent l’enrubannage, ils ont gagné en popularité avec l’arrivée des pick-up larges. En effet, quand la largeur de ramassage atteint 2 m, voire plus, il y a davantage de fourrage sur les bords de la balle qu’au milieu, et lorsqu’on enrubanne les balles liées par ficelle, il se forme des poches d’air qui favorisent ensuite la formation de moisissures.
Par conséquent, même si elles ne sont pas enrubannées, les balles ainsi formées sont plus difficiles à manipuler sans provoquer de dommages que celles qui ont bénéficié d’un liage par filet. Ce dernier coûte en moyenne 0,90 € par balle, soit 0,15 € de plus qu’un liage par ficelle. Le choix d’une ficelle ou d’un filet se fait généralement en retenant le prix comme critère principal. Cependant, entre deux bobines ou rouleaux, qui semblent similaires sur le papier, il peut y avoir des différences de performance notables.
Surveiller la résistance linéaire
Contrairement aux presses haute densité, il n’y a pas de nœud pour lier une balle ronde. C’est donc la résistance linéaire de la ficelle qui est importante pour garantir la bonne tenue de l’ensemble. Généralement comprise entre 45 et 50 kg, la résistance linéaire est rarement inscrite sur l’emballage de la bobine. Il est donc difficile de comparer réellement les ficelles. Seule la mention « résistance minimale garantie » indique le niveau de qualité assuré par le manufacturier.
Comparer les longueurs
L’opération se corse encore lorsqu’il s’agit de comparer les longueurs de deux bobines. Le type 750 ou 1 000, qui a longtemps correspondu au titrage exact de la ficelle, n’est plus aujourd’hui qu’une indication. Ainsi, une ficelle 1 000 ne titre plus à 1 000 m/kg, mais autour de 850 m/kg. La norme tolère un écart de 68 m/kg, une bobine de 1 000 peut donc contenir 782 m de ficelle est être conforme aux normes. Il faut donc se méfier des prix très attractifs lorsqu’aucune garantie n’est indiquée. Certains manufacturiers commercialisentdésormais des ficelles fabriquées à partir de polymères plus performants. Pour un titrage équivalent, elles sont plus résistantes que celles traditionnelles. Ainsi, une ficelle d’un diamètre équivalent à celui de la 1 000 possède une résistance égale à une de 750. Si on compare le prix d’une bobine d’un nouveau polymère avec celui d’une bobine traditionnelle, il sera nettement plus élevé. C’est donc le prix du mètre de fil qu’il faut prendre en compte.
En outre, les conseillers machinisme recommandent un test simple pour vérifier la longueur d’une bobine avant d’acheter un pack ou encore une palette. Sur une bobine de 10 kg, il suffit de prélever 10 m de ficelle et de les peser. On applique ensuite la règle de trois pour connaître la longueur totale de ficelle dans la bobine.
Respecter les préconisations
Le choix du filet est encore plus difficile. En effet, un rouleau mal adapté à la presse peut rencontrer des difficultés pour se lancer, s’enrouler autour du système de coupe et faire perdre beaucoup de temps à démêler l’ensemble, sans compter les risques de blessures.
Pour les spécialistes du pressage, la seule règle d’or dans le choix du filet est de respecter scrupuleusement les préconisations du constructeur. L’apparition et la généralisation de filets à base de nouveaux polymères ont bouleversé les repères, en particulier pour les machines qui ont plus de dix ans. Ainsi, avec un grammage de 12,5 g, ces nouveaux filets sont aussi résistants que les anciens à 14 g.
Recouvrir les bords
La tendance actuelle est au développement de filets qui recouvrent entièrement la botte. Ils suppriment l’effet bourrelet provoqué par les filets classiques et limitent le nombre de brindilles en bordure qui peuvent percer le film d’enrubannage. Un polymère a tendance à se rétrécir lorsqu’il est étiré, ce qui explique qu’un filet de 1,23 m de large ne recouvre pas entièrement une balle de 1,20 m. Deux solutions sont proposées sur le marché. Le filet recouvrant est fabriqué à partir du même polymère que les filets classiques, toutefois il possède une largeur plus importante. Une fois qu’il est déposé sur la botte, il se rétracte et recouvre les bords.
De son côté, le filet bord à bord est obtenu à partir d’un polymère différent qui se rétracte moins qu’un modèle classique. Avant d’employer un tel modèle, il est important de s’assurer que la presse est adaptée à cette technique avant de remplacer un filet classique par un filet bord à bord.
Un film remplace le filet
Une technique en plein essor est le remplacement du liage par filet par celui par film. Dans la presse, le processus de liage est le même qu’avec un filet. La balle est recouverte de plusieurs couches de film, y compris sur ses bords. L’avantage de ce procédé est de limiter le nombre de tours de film lors de l’enrubannage et de simplifier l’ouverture de la balle en supprimant l’étape de découpage du filet.
Chez le constructeur Claas, le film Coatex est proposé en deux versions, soit une épaisseur de 20 µ en 1 750 m de long, soit une épaisseur de 17 µ avec une longueur de 2 000 m. Le choix de l’épaisseur dépend du produit à lier, par exemple ensilage humide ou foin. Les deux versions ont une largeur de 1 400 mm, afin de recouvrir suffisamment les bords de la balle.
Chez l’entreprise Vicon, sur les machines les plus haut de gamme, une technique de liage film sur film peut être installée en option. Le système dispose de plusieurs possibilités pour le ratio d’étirement du film. De plus, il permet l’utilisation de rouleau allant jusqu’à 1400 mm de largeur.
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