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La pousse de l’herbe en octobre réduit le déficit annuel

Le déficit de production des prairies permanentes atteint 12 % à la fin du mois d'octobre, mais il était de 18 %, il y a un mois, et de 23 % à la fin du mois d'août.

Le retour des pluies et des températures proches de la normale ont favorisé la pousse de l’herbe. La pousse cumulée des prairies permanentes depuis le début de l’année reste toutefois déficitaire de 12 %, selon le service statistique du ministère de l’agriculture.

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Si les prairies permanentes ont retrouvé une croissance soutenue en ce début de l’automne, « la pousse cumulée demeure déficitaire de 12 % à l’échelle nationale par rapport à la moyenne de référence 1989-2018 », observe Agreste, le service statistique du ministère de l’agriculture dans sa note Infos rapides publiée le 28 octobre 2025.

Le déficit, à 18 %, était plus marqué il y a un mois et encore davantage à la fin du mois d’août à 23 %.

Des situations diversifiées selon les régions

« Même si la pousse de l’herbe s’est globalement améliorée au niveau national, cette évolution n’a pas été homogène sur l’ensemble du territoire », constate Agreste.

Le retard de production est plus important au nord d’un axe allant des Pays de la Loire aux Ardennes.

Dans les Hauts-de-France, le déficit atteint encore 39 % par rapport à la normale, et il avoisine 30 % en Normandie, dans les Pays de la Loire et au nord du Massif central. En revanche, la pousse a été dynamique dans l’Est, où la pousse cumulée depuis le début de la campagne approche, voire dépasse le niveau normal à l’est du Rhône et de la Saône.

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