Gare aux carences en soufre sur les prairies de fauche
Qu’il s’agisse des graminées ou des légumineuses, « le soufre est un composé essentiel de plusieurs acides aminés intervenant dans la formation des protéines et dans la synthèse de la chlorophylle », rappelle la chambre d’agriculture du Centre-Val de Loire.
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« Des carences en soufre peuvent se manifester sur des prairies de fauche conduites de façon intensive avec des apports de fertilisation azotée notable », rappelle la chambre d’agriculture du Centre-Val de Loire, dans son bulletin « Herbe et fourrages » publié le 4 mars. Sur les sols légers et pauvres en matière organique, « le risque est accentué après un hiver pluvieux », souligne-t-elle.
Minéralisation plus faible au printemps
Sur les parcelles de graminées fourragères, « le soufre peut être apporté lors du second apport d’azote avec un engrais ammo-soufré ». Les légumineuses, bien qu’autonomes pour leur nutrition azotée, sont aussi « dépendantes des fournitures du sol pour la nutrition soufrée, souligne la chambre d’agriculture du Centre-Val de Loire. La minéralisation des matières organiques du sol permet l’alimentation en soufre des trèfles et luzerne. »
Cette minéralisation est toutefois moins soutenue. Pour y remédier, il est recommandé d’apporter « 50 unités de soufre sous forme sulfate (kisérite, gypse, patenkali) », afin de « récolter dès les premières coupes des fourrages plus riches en azote total. »
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