La pousse de l’herbe a déjà atteint celle d’une année normale
À la fin d'août 2024, la production d’herbe est largement excédentaire par rapport à d’habitude en raison de conditions météo particulièrement favorables.
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Au 20 août 2024, la production d’herbe cumulée dans les prairies permanentes est supérieure de 29 % à celle observée sur la période de 1989 à 2018, selon Agreste, le service de la statistique du ministère de l’agriculture. « La pousse est déjà supérieure de 2 % à la production d’une année entière alors que normalement seulement 80 % de la production annuelle est réalisée à cette date », ajoute Agreste.
C’est la deuxième fois qu’une telle situation se produit depuis 1989. 2007 étant l’autre année exceptionnelle lors de laquelle le niveau de la pousse avait atteint un tel niveau aussi précocement.
Les pluies fréquentes et le maintien des températures supérieures aux normales de saison sur la quasi-totalité du territoire expliquent ce bilan. « Avec l’humidité des sols, l’herbe n’a pas été entièrement valorisée au printemps du fait des difficultés d’accès aux prairies, ce qui a localement affecté le bilan fourrager qui reste cependant globalement très satisfaisant depuis le début de l’année », note Agreste.
Une pousse excédentaire généralisée
La pousse est particulièrement importante cette année dans le quart Nord-Est. Elle est supérieure d’environ 50 % à la normale. « Ailleurs, l’excédent est souvent compris entre 20 et 40 % », observe Agreste. Il est légèrement moins important dans les régions proches des Pyrénées et le long de la Manche.
60 % des surfaces en prairies permanentes ont déjà le niveau de leur production annuelle. En Bourgogne, dans le Grand Est, en Poitou-Charentes, dans les Pays de la Loire et le Centre-Val de Loire, c’est la totalité de la sole en prairies permanente qui s’est déjà hissée au niveau moyen de la pousse annuelle.
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