La pousse de l’herbe est restée excédentaire en mai
En mai 2024, la production des prairies permanentes reste excédentaire dans 94 % des régions fourragères, en raison des pluies régulières tombées sur la quasi-totalité de la France.
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La pousse de l’herbe conserve son avance prise au début de la campagne. « Au 20 mai 2024, la pousse cumulée des prairies permanentes en France métropolitaine est supérieure de 24 % à la moyenne observée sur la période de référence 1989-2018 », constate Agreste, le service de la statistique du ministère de l’agriculture, dans sa note d’Infos rapides publiée le 7 juin 2024.
94 % des surfaces excédentaires
D’ordinaire aux alentours de 39 % réalisés au 20 mai, par rapport à la production annuelle de référence, le pourcentage atteint 49 % en 2024. Pour Agreste, il s’agit du meilleur début de campagne de ces trente dernières années.
Résultat, 94 % des surfaces de prairies permanentes ont une production supérieure d’au moins 10 % à la normale. L’excédent dépasse même 20 % pour les deux tiers des prairies françaises.
« Cette production abondante résulte des pluies importantes tombées en mai sur la quasi-totalité du territoire », explique Agreste. Et ce malgré des températures à peine de saison.
Pousse de l’herbe élevée dans l’Est
La pousse de l’herbe est excédentaire sur la quasi-totalité du pays. Seules exceptions, le Roussillon où elle est déficitaire et la région du piémont pyrénéen où elle est proche de la normale.
Avec une pousse supérieure à 30 %, « l’excédent est particulièrement important près des massifs de moyenne altitude que sont les Vosges, le Jura et le Massif central ».
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