Pâturage des arbres : les références s’affinent
Mûrier blanc, frêne, châtaignier… réintègrent le système fourrager des chèvres et des vaches laitières.
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Les feuilles des arbres qui entraient autrefois dans le régime des animaux d’élevage avaient petit à petit disparu des auges. Le pâturage des arbres revient néanmoins au goût du jour alors que les sécheresses se multiplient. De nombreuses recherches sont conduites sur le sujet. Ainsi la ferme expérimentale du Pradel en Ardèche vient de montrer que la feuille du mûrier blanc maintenait la lactation des chèvres aussi bien que le foin de luzerne. Le site poursuit ses essais avec les feuilles de frênes et la vigne.
Différentes essences à l'essai
Des éleveurs continuent d’utiliser cette ressource. C’est le cas de Camille Davoult, à la tête d’une centaine de chèvres en Lozère, pour qui les châtaigniers constituent un moyen essentiel pour préserver l’autonomie de son exploitation.
La chambre d’agriculture d’Ariège étudie également le mûrier blanc et diffuse des références pour une bonne mise en place. C’est une essence aussi intégrée au projet de recherche OasYs porté par Inrae à la ferme expérimentale de Lusignan dans la Vienne.
Ce dispositif agroforestier innovant englobe une multitude d’aménagements forestiers combinant haies et bosquets pour explorer différents modèles.
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