Login

Prairies Les mélanges multi-espèces de courte durée gagnent du terrain

La vente de semences fourragères devrait reculer les prochaines années, du fait du repli du cheptel.

Leur proportion dans la vente totale de semences fourragères progresse. Mais au global, malgré d’importantes fluctuations, les ventes ont tendance à diminuer avec la baisse du cheptel, bovin notamment.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« On constate une tendance à la hausse des ventes de mélanges [d’espèces fourragères], représentant 60 % des volumes en 2020-2021», rapporte Myriam Lepy, de l'interprofession des semences et des plants (Semae), lors des journées de printemps de l’Association française pour la production fourragère (AFPF) les 21 et 22 mars 2023.

Une évolution qui devrait se confirmer dans les prochaines années : l’association d’espèces améliore l’ingestibilité des prairies, les niveaux de protéines et lisse les rendements, fortement soumis aux dérèglements climatiques, liste l’experte. Les ventes de longue durée (prairies de plus de trois ans), assimilables à un investissement à long terme, régressent, quant à elles, avec le vieillissement des chefs d’exploitation et les incertitudes sur la transmission.

Baisse des utilisations

En volume, « les ventes de semences fourragères sont assez variables », remarque Myriam Lepy. D’un peu moins de 500 000 quintaux en 2014, elles ont dépassé les 620 000 en 2019-2020, avant de repartir à la baisse. Et la filière s’attend à une poursuite de ce ralentissement des utilisations de semences fourragères observé ces deux dernières années, en lien avec la baisse du cheptel.

Les légumineuses fourragères arrivent en tête des ventes, devant les graminées fourragères et les « autres graminées » qui regroupent notamment les espèces utilisées dans les couverts, précise-t-elle.

De nouveaux critères de sélection pour les nouvelles variétés

La sélection de nouvelles variétés mieux adaptées aux besoins des agriculteurs se poursuit, avec de nouvelles méthodes mais aussi de nouveaux critères de sélection, présente Bernadette Julier, de l’Inrae :

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement