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Sanitaire Les pestes porcines sous haute surveillance

La direction générale de l’alimentation publie une instruction technique où elle décrit les modalités de surveillance événementielle des pestes porcines africaine (PPA) et classique (PPC) en élevages de suidés, porcs et sangliers d’élevage, ainsi que la gestion des suspicions cliniques consécutives à cette surveillance.

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, la DGAL rappelle que l’objectif de cette surveillance événementielle est de détecter le plus précocement possible l’éventuelle introduction de la PPA ou de la PPC en élevage, avec ou sans connaissance préalable de cas dans la faune sauvage.

 

Reconnaître les symptômes

Le document rappelle que les premiers signes cliniques faisant suite à l’introduction du virus dans un élevage sont principalement : de l’hyperthermie (> 40°C), une perte d’appétit et une augmentation de la consommation d’eau. Dans cette première phase, il n’y a pas systématiquement d’augmentation du taux de mortalité.

 

« Vu l’aire de distribution de la PPA en Europe en septembre 2018, le risque actuel d’introduction en France est en premier lieu lié aux déplacements naturels de sangliers, faisant suite à la découverte de cas de PPA dans la faune sauvage en Belgique à proximité de la frontière française. L’expérience des pays baltes montre que la maladie diffuse par cette voie à raison de 1,5 km en moyenne par mois. »

 

« Par ailleurs, il existe un risque pour les élevages de porcs et la faune sauvage sur l’ensemble de la France lié à des activités humaines, en particulier l’introduction d’aliments contenant du porc ou du sanglier infecté rendus accessibles aux animaux sauvages ou d’élevage, les transports de suidés infectés, et les activités de chasse en relation avec les pays touchés par la maladie. »

 

La DGAL souligne que « le contexte épidémiologique (absence apparente de facteurs de risque tels que l’introduction d’animaux, les contacts avec la faune sauvage, etc.) ne doit pas moduler la déclaration d’une suspicion au risque d’écarter des suspicions par défaut. En effet, par définition, les circonstances d’apparition d’une maladie exotique ne sont pas connues à l’avance. »

Conduite à tenir en cas de suspicion

L’instruction rappelle qu’il est de « la responsabilité de l’éleveur ou du vétérinaire de signaler immédiatement à la DDecPP tout cas répondant aux critères de suspicion clinique de peste porcine et de s’entretenir sur la conduite à tenir. Le déclarant entre en contact avec la DDecPP par téléphone (1). »

 

« Dans le cas où le vétérinaire appelé dans l’élevage par l’éleveur est amené à signaler une suspicion de pestes porcines à la DDecPP, il convient que le vétérinaire émette ce signalement par téléphone depuis l’élevage après réalisation d’une visite clinique et réalise le recueil de premiers éléments épidémiologiques, et attend les consignes. »

 

Retrouvez notre articlesur les signes cliniques de la peste porcine africaine.

(1) Directement durant les horaires d’ouverture du standard téléphonique de la DDecPP, ou par l’intermédiaire du standard de la préfecture joignable à toute heure du jour et de la nuit.

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