Aricle L’équilibre par le basket
Après une belle carrière de joueuse, Lydie Bernard a trouvé un nouvel épanouissement dans le coaching de son équipe de basket.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
«J’ai débuté le basket à sept ans dans l’équipe de ma commune, confie Lydie Bernard. Plus tard, je me suis installée agricultrice tout en continuant la compétition jusqu’en Nationale 3. J’ai alors quitté mon club pendant quelques années avant d’y revenir. J’ai joué toutes les saisons hormis quelques interruptions quand j’ai eu mes deux enfants. Le sport, c’est ma passion, mon équilibre. J’en ai besoin comme de ma famille ou de mon métier. À trente-huit ans, j’ai finalement laissé ma place sur le terrain. Ce n’était pas facile, mais des filles plus jeunes aspiraient elles aussi à porter les couleurs de l’équipe. Je garde de merveilleux souvenirs de ces années. »
Agricultrice à Montréverd (Vendée), Lydie ne déserte pas les salles de sport pour autant : après sa carrière de joueuse, elle se retrouve coach de l’équipe fanion. Un poste qu’elle occupe encore aujourd’hui à 53 ans : l’équipe joue au niveau pré-national. « J’ai accepté cette fonction car c’est mon club de cœur, ajoute-t-elle. Mais je ne savais pas où je mettais les pieds. »
Éducatrice sportive
Au Smash, c’est le nom du club, cette femme hyperactive assure les entraînements plusieurs soirs par semaine, et le coaching de deux équipes le week-end. Elle remplit aussi son rôle dans le Gaec laitier dont elle est membre, et a pris des engagements professionnels et politiques (lire encadré ci-dessous). « J’ai trouvé dans l’encadrement des jeunes un nouvel épanouissement, précise-t-elle. Le club porte des valeurs que je partage : la sportivité, la mixité, la combativité, l’audace, la simplicité, l’humain… Pour moi, tout cela passe avant le résultat. Sur le terrain, j’essaie de faire jouer tout le monde en mélangeant les filles qui ont l’expérience du niveau national et celles qui viennent d’arriver. Lors des entraînements et des matchs, je côtoie sans cesse des jeunes. Ils m’apportent beaucoup. Aujourd’hui, ma fille de 26 ans joue dans l’équipe. C’est une joie supplémentaire pour moi comme pour mon mari qui fut arbitre au niveau régional. Je me qualifie avant tout d’éducatrice sportive, car je dois animer le groupe et lui apprendre le vivre ensemble. Je crois beaucoup à la réussite par l’esprit collectif. Je pense que notre société ne se sortira des crises qu’elle vit aujourd’hui qu’en misant sur plus de solidarité et d’esprit collaboratif. »
Pour accéder à l'ensembles nos offres :