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Phytos Sans accord départemental, il y aura des ZNT

Didier Guillaume a rappelé que si les différentes parties prenantes n’arrivent à se mettre d’accord dans le cadre des chartes départementales, alors des ZNT, zones de non-traitement, seront mises en place.

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Au sujet de l’arrêté du maire de Langouët suspendu par la justice, le ministre de l’Agriculture a rappelé ce matin, le 29 août 2019, sur CNews qu’il y avait des règles, une loi et qu’il n’y avait pas de raison de limiter l’emploi des produits phytosanitaires à 150, 200 ou 300 mètres près des habitations.

 

« Ça dépend du territoire ! a précisé Didier Guillaume. Si au bout du champ il y a un mur ou une haie, il n’y a pas de problème pour continuer à épandre, et ce même si nous voulons sortir des pesticides. Mais nous mettons en place des chartes départementales, territoriales dans lesquelles les riverains, agriculteurs et élus, sous l’autorité du préfet doivent se mettre d’accord pour les zones d’épandage. S’ils n’y arrivent pas, nous mettrons alors en place des zones de non-traitement (ZNT), le Conseil d’État nous l’a demandé ! »

Consultation du public entre septembre et octobre

« Les projets de texte (décret et arrêté interministériel) encadrant le déploiement des chartes départementales, et à même de garantir un socle harmonisé de protection des riverains, ont fait l’objet d’échanges avec les parties, a expliqué le ministère de l’Agriculture à La France Agricole. Sur la base des réactions recueillies, de nouvelles versions sont en voie de finalisation entre les ministères en charge de l’Agriculture, de l’Environnement et de la Santé et donneront lieu à une consultation du public entre septembre et octobre. »

Ce sont les lotissements qui sont au milieu des champs

« Ce que je veux dire concrètement, c’est que la plupart du temps ce n’est pas l’agriculture, la viticulture, qui s’est approchée des villages, a ajouté le ministre. Ce sont les lotissements qui ont poussé et sont allés s’implanter au milieu des champs. »

 

Il a aussi rappelé que les agriculteurs employaient des produits autorisés et que sans risque il fallait laisser les agriculteurs, a qui ont « demande beaucoup alors qu’ils font des transitions ». « Ce ne sont pas des empoisonneurs, ils ne veulent pas polluer la terre de laquelle ils vivent et j’aimerais que les concitoyens comprennent ça ! »

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