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Betteraves sucrières Une rémunération au minimum de 24,50 €/t chez Tereos

Pour la campagne sucrière qui vient de commencer, Tereos a annoncé le 9 octobre 2020 une rémunération de 24,50 €/t de betterave. Les volumes du groupe sont annoncés en baisse de 9%.

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«La campagne sucrière 2020-2021 de Tereos a démarré dans ses neuf sucreries françaises dans un contexte agricole défavorable», annonce Tereos via communiqué le 9 octobre 2020. Marqués par la jaunisse et la sécheresse, «les volumes du groupe sont attendus en France en baisse de 9%, malgré une hausse des surfaces emblavées et un démarrage des usines décalé afin de favoriser la croissance des betteraves».

Maintenir les surfaces

«Afin d’accompagner ses coopérateurs dans ce contexte particulièrement difficile et de les conforter dans leurs choix de semis 2021, Tereos a, en application des règles de la coopérative, déterminé une rémunération minimum des betteraves pour la campagne 2020-2021. Les betteraves livrées et contractualisées avec Tereos seront ainsi rémunérées au minimum 24,50 euros par tonne », à 16°, prix d’acompte, primes d'engagement, dividendes et intérêt aux parts compris.

 

«À cette rémunération s’ajouteront les primes et indemnités de campagne, qui, à titre indicatif, ont représenté en moyenne à 1,2 euros par tonne et par campagne depuis 2017». Pour les semis 2021, Tereos conseille de maintenir les surfaces betteravières au même niveau que celles de la campagne en cours. «Cette orientation reflète les conditions favorables de marché en Europe, portées par un déficit attendu du marché européen et un redressement des cours mondiaux».

Une dérogation bien accueillie

Par ailleurs, le groupe «accueille avec satisfaction le vote favorable de l’Assemblée Nationale du projet de loi» permettant l’utilisation dérogatoire des néonicotinoïdes sur betteraves. Il s’agit, selon Tereos, de la « seule solution aujourd’hui viable pour les agriculteurs afin de contrôler le virus de la jaunisse de la betterave, et ainsi permettre la pérennité de cette activité en France».

 

> À lire aussi : Néonicotinoïdes, planteurs soulagés et apiculteurs remontés (07/10/2020)

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