Perturbateurs endocriniens Le Sénat veut diminuer l’exposition
En votant une proposition de résolution le 22 février 2017, les sénateurs ont informé le gouvernement de leur attente d’un renforcement de son action contre les perturbateurs endocriniens.
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Une proposition de résolution portant sur les perturbateurs endocriniens (PE, [1]) a été votée hier au Sénat, à 160 voix contre 144. Proposée par Aline Archimbaud (Écologiste, Seine-Saint-Denis), la résolution fait le constat d’une « utilisation massive dans tous les secteurs d’activité » et appelle le gouvernement « à faire de la santé environnementale une des priorités des politiques de santé mises en œuvre en France », détaille le communiqué du Sénat.
La résolution demande :
- Une interdiction des pulvérisations de produits phytosanitaires aux abords des zones d’habitation et des écoles ;
- Une interdiction de l’utilisation des phtalates dans les jouets, produits cosmétiques et dispositifs médicaux ;
- Une exposition minimale des enfants aux PE, notamment dans les crèches et écoles.
Porter l’avis des sénateurs au niveau européen
À six jours du vote au niveau européen des critères de définition des perturbateurs endocriniens, les sénateurs invitent le gouvernement à intervenir avec fermeté au niveau européen « pour défendre l’intérêt général et la santé publique ».
En parallèle, et comme Patricia Schillinger (PS) et Alain Valasse (LR) en janvier dernier, ils estiment « indispensable que soit développée la recherche universitaire sur les effets sanitaires des perturbateurs endocriniens, notamment par l’allocation de moyens financiers et humains pérennes à la recherche publique ».
[1] L’auteure de la proposition de résolution a rappelé que « la toxicité de ces substances n’est pas déterminée par la dose absorbée par l’organisme mais que la période d’exposition au cours de la vie est déterminante et qu’une exposition même faible a des conséquences irréversibles sur l’état de santé des individus, en particulier si elle a eu lieu pendant la grossesse, l’allaitement, le très jeune âge ou l’adolescence ».
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