Gaucho La Conf’ dénonce la « campagne de propagande » de Bayer
Dans l’affaire qui oppose Bayer à l’Unaf, le syndicat estime que la Cour de cassation n’a aucune compétence pour exclure un lien entre le Gaucho et la mortalité des abeilles.
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Dans un communiqué diffusé ce 17 janvier 2017, la Confédération paysanne, qui s’est portée partie civile dans le procès opposant l’Unaf (Union nationale de l’apiculture française) à Bayer dans l’affaire du Gaucho, dénonce « le communiqué mensonger » de la multinationale après l’avis rendu par la Cour de cassation le 4 janvier 2017.
Bataille d’experts
Celle-ci a rejeté le pourvoi de l’Unaf, au motif que « l’analyse des données disponibles [n’avait] pas permis d’établir un lien de causalité entre les troubles qui ont affecté les abeilles et l’utilisation du Gaucho ». Or, selon la Confédération paysanne, les experts consultés pour évaluer la toxicité du Gaucho sont des scientifiques travaillant pour Bayer. « On imagine donc aisément que ce rapport n’ait pas permis d’établir de lien de causalité entre les troubles qui ont affecté les abeilles et l’utilisation du Gaucho », déplore le syndicat.
La Confédération paysanne rappelle que de nombreuses études scientifiques ont été publiées montrant les effets négatifs des néonicotinoïdes sur les abeilles. La Loi biodiversité, votée en août 2016, prévoit l’interdiction des néonicotinoïdes pour 2018. « La Confédération paysanne sera particulièrement vigilante sur l’application de cette décision des parlementaires », conclut le syndicat.
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