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Dérogation La réduction des ZNT n’est valable que jusqu’au 30 juin

Même là où la concertation n’était pas terminée, la réduction de distance pour les épandages de produits phytosanitaires par rapport aux riverains, a pu s’appliquer à titre provisoire pendant le confinement. Après le 30 juin, les chartes ne seront pas forcément adoptées partout. Il existe donc un risque de retour en arrière.

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« Comme on a perdu du temps durant le confinement, une dérogation a autorisé la réduction de distance de zones de non-traitement (ZNT) aux abords des habitations à titre provisoire, rappelle Christian Durlin, le vice-président en charge de l’environnement et de la protection des cultures à la FNSEA. Mais cette dernière n’était valable que jusqu’au 30 juin. »

 

> À lire aussi :Phytos, les dérogations ZNT toujours contestées (12/05/2020)

Pendant le confinement

Les textes prévoyaient que si le préfet pouvait vérifier dans les chartes en préparation que les éléments permettant la réduction de dérive étaient bien présents, il serait possible de diminuer les distances de non-traitement de 5 à 3 mètres pour les cultures basses et de 10 à 5 mètres pour les hautes.

 

Si les agriculteurs ont effectivement mis en place des ZNT réduites en employant des buses antidérive, il est malgré tout possible qu’on s’achemine vers une difficulté de calendrier. « On n’est pas certain qu’au 30 juin, l’analyse de la concertation et les échanges avec les autorités préfectorales seront terminés partout pour permettre la validation des chartes, s‘inquiète Christian Durlin. Il faudrait pourtant qu’on trouve le moyen de ne pas revenir en arrière ! »

 

À lire aussi : Phytos, les ZNT, une bombe à fragmentation (09/01/2020)

Une charte validée dans la Nièvre

« À ma connaissance, une seule charte est validée à l’heure actuelle : celle de la Nièvre, avance Christian Durlin. Et il est encore trop tôt pour connaître la synthèse de tout ce qui a pu se faire au niveau national. »

 

Toutefois, le syndicat indique que pour plus de la moitié des départements, les concertations publiques ou les échanges avec les préfectures, pour voir s’il y a lieu d’aménager certains aspects des chartes, se terminent.

 

Si dans un certain nombre de cas, ces concertations sont allées au-delà du mois initialement prévu, en raison du confinement, elles se seraient « a priori passées dans des conditions normales ».

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