Filière L’offre d’agneaux reste limitée
Les abattages d’agneaux continuent leur régression et la légère hausse des importations ne compense pas leur baisse. Les cours de l’agneau se maintiennent donc à des niveaux élevés et la consommation recule.
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En février 2023, pour le dixième mois consécutifs, les abattages d’agneaux sont en repli. Ils ont en effet atteint –12,1 % en nombre de têtes sur un an et de –11,8 % par rapport à la moyenne de 2018-2022.
Dans le même temps, les abattages d’ovins de réformes ont progressé de 3 % en glissement annuel et pour le neuvième consécutif ils dépassent donc leur niveau de 2022.
En raison de l’offre limitée, les cours de l’agneau se sont maintenus à des niveaux élevés en février 2023. En moyenne ils se sont établis à 7,9 €/kg, soit une progression de 41 centimes par rapport à février 2022 et de 1,35 € par rapport à la moyenne quinquennale.
Une consommation en recul
Du côté des importations d’ovins vivants, elles ont reculé de 4,6 % entre janvier 2022 et janvier 2023. « Dans le même temps, les exportations d’ovins vivants dépassent de 16 % leur niveau de l’an dernier », précise Agreste, le service de la statistique du minisère de l'Agriculture.
Concernant les importations de viande ovine destinée au marché français, elles ont augmenté de 1,7 % en glissement annuel. « Seuls les achats en provenance de la Nouvelle-Zélande reculent sur un an (–33 %) », indique le service du ministère.
Pour ce qui est de la consommation de viande ovine, elle recule de 4,5 % entre janvier 2022 et janvier 2023 car la légère hausse des importations ne compense pas le repli des abattages.
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