Mondial de tonte Mondial de tontePrêt pour le spectacle

Trois cents tondeurs en provenance de 34 pays vont s’affronter sur le podium du Dorat, du 4 au 7 juillet. Cinq animateurs se relaieront pour rythmer le spectacle autour des concurrents, dont certains ont réalisé des performances records en tondant plus de 600 brebis en 8 heures, soit une moyenne par animal très en dessous de la minute.

Endurance, adresse, souplesse, sang-froid, puissance musculaire, anticipation sont les principales qualités des athlètes qui devraient impressionner les 50 000 visiteurs attendus en Haute-Vienne.

Les Néo-Zélandais partent favoris dans les disciplines « tonte machine » et « tri de la laine ». La troisième, « tonte aux forces », est une spécialité de l’Afrique du Sud, qui a emporté l’épreuve à six reprises (sur douze compétitions).

Les Français s’entraînent d’arrache-pied depuis plusieurs mois. Ils sont souvent allés se confronter aux meilleurs mondiaux à l’étranger. « Ils ont très fière allure », déclare Alain Belliard, le coach de l’équipe de France. Ils ont déjà obtenu une grande victoire le jour où notre pays a été sélectionné pour organiser ces mondiaux. »

Espérons que ce spectacle redonne un élan plus positif à la valorisation de la laine. Ce produit est en effet une charge pour les éleveurs depuis très longtemps. Dans bon nombre de situations, la vente ne rembourse que rarement le coût de la tonte. À l’heure où les consommateurs recherchent davantage de made in France, des opportunités sont à saisir. Des initiatives se développent. Certaines seront présentées en marge des épreuves. La diversité des races, qui faisait autrefois figure d’inconvénient, pourrait être un avantage en offrant une panoplie de débouchés.

Marie-France Malterre et Monique Roque-Marmeys

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