Prédation Le plan ours publié en catimini
Dans le cadre de la reconquête de la biodiversité, l’État vient de mettre en ligne le texte du plan d’actions ours brun pour les dix ans qui viennent.
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Il indique que « les diverses études menées montrent que la population d’ours doit être d’au moins cinquante individus matures pour être viable dans les Pyrénées françaises, avec notamment l’existence d’échanges entre les différents noyaux afin de réduire les problèmes de consanguinité ».
Nicolas Hulot, non sans déplaire aux éleveurs pyrénéens, a déjà annoncé en début d’année qu’il renforcerait le noyau occidental en lâchant deux femelles ourses. Le suivi des populations ces dernières années montre que l’effectif de ce noyau diminue à la différence de celui des Pyrénées centro-orientales dont la population s’affiche en augmentation.
Dans le cadre de la dynamique transfrontalière, le plan ours prévoit de :
- Poursuivre et réactiver les réflexions engagées entre les gouvernements ;
- Poursuivre la mutualisation des protocoles et outils de suivi de population ;
- Favoriser le partage d’existence en gestion de population d’ours avec d’autres pays.
Des bergers pour renforcer la surveillance
Le ministère de l’Écologie précise la politique d’accompagnement pour les éleveurs avec des appuis :
- Pour la formation des éleveurs et des bergers aux techniques de protection contre la prédation ;
- Humains pour renforcer la surveillance des troupeaux confrontée à des attaques répétées ou importantes ;
- Techniques pour la mise en place de la protection des troupeaux (chiens de protection, parcs de nuits…) ;
- Financiers pour améliorer le système d’indemnisation des dommages d’ours.
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