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Orges d’hiver Du simple au double

Globalement, la qualité est bonne et les rendements sont dans la moyenne. Mais localement, les orges qui ont subi stress hydrique et gel sont très pénalisées.

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Le ballet des moiss-batt était intense ce dernier week-end de juin, des régions les plus méridionales jusqu’à la Bourgogne et au Centre. Les moissons ont entre 8 et 10 jours d’avance cette année, et la collecte des orges sera terminée avant juillet au sud de la Loire.

En Occitanie, leur qualité est « exceptionnelle » et les rendements un peu en dessous de ceux de 2016 (qui fut une bonne année dans le Sud). Le gel y a amputé les épis de quelques grains. L’heure est cependant au défi logistique : orges, blés, pois et colza sont arrivés à maturité en même temps, et les orages menacent. Dans le Centre,  en Bourgogne, et dans le Poitou-Charentes, les rendements sont « décevants », 10 à 15 % en deçà des prévisions de la mi-juin, en moyenne. Certaines zones ont été fortement impactées par le stress hydrique et le gel, et affichent des résultats équivalents à la moitié du potentiel.

Parfois trop de protéines

Les rendements s’échelonnent de 45 à 90 q/ha (Champagne-Ardenne), 35 à 90 q/ha (Bourgogne), 65 à 95 q/ha (Centre), 40 à 80 q/ha (Pays de la Loire), 45 à 75 q/ha (Poitou-Charentes). Et quand les quintaux manquent, les PS (poids spécifiques) et le calibrage sont aux normes, mais le taux de protéines est trop élevé, occasionnant parfois un déclassement en orge fourragère (Champagne-Ardenne, Poitou-Charentes). En Picardie, si les cultures sont aussi en avance, les moissons commencent tout juste. Les rendements et qualités attendus sont « corrects », mais pas plus.

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