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Les semis de protéagineux sont possibles jusqu’à la fin de décembre

Terres Inovia estime qu'au printemps, il vaut mieux semer une variété de printemps et garder sa semence d’hiver pour une autre campagne.

La pluviométrie importante du mois de novembre 2023 a compliqué les travaux de semis des protéagineux d’hiver.

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Terres Inovia indique que de récentes études réalisées à travers des essais dates de semis tardives des pois d’hiver, montrent des potentiels élevés et réguliers pour des semis allant jusqu’à la fin de décembre. Au-delà du mois de décembre, les potentiels sont en revanche plus faibles et plus variables.

Une des explications de cette réussite est leur moindre exposition au gel et aux maladies. Ces semis tardifs permettent en effet de limiter l’avancée des stades en sortie d’hiver (février, mars), période où les amplitudes thermiques gélives sont les plus dommageables. Or, pois et féveroles voient leur tolérance aux températures gélives augmenter de la levée au stade des 2-3 feuilles, stade de tolérance maximale mais diminuer progressivement jusqu’à 5-6 feuilles, phase de l’initiation florale.

Un risque de gel anticipable

« Le seul risque de gel pouvant impacter ces dates de semis tardives est le gel lors de l’imbibition de la graine (tolérance 0°C). Un risque est facilement anticipable avec les prévisions météo », précise l’institut. Pour cela il faut en effet veiller à semer en l’absence de fortes gelées dans la semaine suivant le chantier. Il est également conseillé de semer profond (4-6 cm), pour éviter l’exposition de la graine aux faibles gelées. Il est par ailleurs impératif de semer dans de bonnes conditions de ressuyage. « Un sol trop humide peut en effet amplifier d’éventuels dégâts de gel », insiste Terres Inovia.

Les semis des variétés d’hiver au printemps sont possibles, se conduisant comme des protéagineux de printemps, mais un potentiel de rendement inférieur est souvent constaté. Par exemple pour un pois d’hiver semé au printemps, c’est une pénalité moyenne de –7 q/ha qui est constatée par rapport aux génétiques de printemps. « Il vaut donc mieux semer une variété de printemps et garder sa semence d’hiver pour une autre campagne », conclut Terres Inovia.​​​​​​​

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