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Crise ukrainienne Avril attentif à la demande des éleveurs et des industriels

Nutrition animale, huiles alimentaires, énergies renouvelables : face à la guerre en Ukraine, le groupe Avril entend satisfaire au mieux la demande des éleveurs et industriels, et garantir l’approvisionnement en huiles alimentaires pour les consommateurs.

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Dans un communiqué de presse paru le 7 mars 2022, le groupe Avril a fait un point sur ses activités dans le contexte du conflit entre l’Ukraine et la Russie.

 

En ce qui concerne la nutrition animale, la société reconnaît que l’ensemble du secteur est « sévèrement impacté » par de fortes hausses des prix des matières premières et des coûts de production, ainsi que par des ruptures d’approvisionnement, en tourteaux de tournesol notamment, provenant en grande partie de l’Ukraine et de la Russie.

Amortir les effets de la crise pour les éleveurs

« Face à la gravité de la situation pour l’élevage français, Avril et sa marque Sanders se mobilisent auprès des pouvoirs publics pour obtenir la mise en place rapide de mesures réglementaires et financières permettant d’amortir les effets de la crise pour les éleveurs et d’assurer la disponibilité en matières premières compatibles avec les différentes productions animales », insiste le groupe.

 

> À ire aussi : Pour Bruno Le Maire, « l’agriculture est le secteur le plus touché par la crise ukrainienne » (04/03/2022)

 

Huile de tournesol pour l’alimentaire exclusivement

Avril et sa filiale Saipol affirment par ailleurs disposer d’une réserve d’oléoprotéagineux destinés à l’usage énergétique. Saipol a ainsi pris la décision « d’orienter toute sa production d’huile de tournesol vers le marché alimentaire afin d’assurer la continuité d’approvisionnement des industriels, et notamment de Lesieur. »

Alternatives aux huiles d’importation

Concernant les huiles alimentaires, le groupe Avril, leader sur ce marché, se veut rassurant ; il s’approvisionne en effet en graines « exclusivement auprès des agriculteurs français » et il « continuera de produire ses références habituelles (Isio4, Cœur de Tournesol, etc.). »

 

En parallèle, il cherche à « identifier les meilleures alternatives possible aux huiles d’importation utilisées pour les marques de distributeurs ou la RHD (restauration hors domicile, NDLR).

 

Le marché français de l’huile de tournesol représente 120 millions de litres dont 57 % en marques de distributeur (premier prix + classique), 23 % en hard-discount, 14 % Lesieur (Marques Lesieur tournesol et Fruit d’Or), et 6 % les petits fabricants (données : Nielsen).

 

L’Ukraine et la Russie représentent 80 % des exports mondiaux d’huile de tournesol.

 

> À lire aussi : Observatoire, la guerre en Ukraine pourrait déstabiliser les marchés agricoles (03/03/2022)

 

Pour Jean-Philippe Puig, directeur général d’Avril, les événements actuels « nous rappellent l’importance de l’alimentation et le rôle clé des filières françaises dans l’autonomie de nos approvisionnements ».

 

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