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La technologie Sniper Une pulvérisation localisée chez Berthoud

Après trois années d’essais et plus de 10 000 hectares de test, la technologie de pointe Sniper est là.

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Berthoud a dévoilé sa technologie Sniper. Développée en partenariat avec la start-up Carbon bee, celle-ci vise à accroître la précision de pulvérisation, tout en adaptant la quantité de produit en fonction des besoins réels des parcelles. L’objectif du système est de pulvériser uniquement les adventices, en jouant sur les ouvertures et coupures de tronçons.

Une vision infrarouge

La forme, la texture et la couleur de la plante sont analysées via la technologie hyperspectrale infrarouge. La détection vert sur marron est déjà éprouvée et la fonction vert sur vert est en développement sur le liseron en maïs (elle fonctionne très bien depuis un an). Les informations sur les parcelles sont prises en compte à chaque passage du pulvérisateur, pour suivre l’évolution des mauvaises herbes. Cette solution provoque moins de tassements, car les cuves sont optimisées pour chaque parcelle.

Des essais en bidose

En plus du traitement localisé et de la réduction des IFT, le but est d’adapter les doses avec le mode bidose, qui propose de traiter soit avec une dose de fond, soit avec une dose maximale d’herbicide. À titre d’exemple, à partir de 2 cm, la dose maximale est appliquée. Même chose lorsque les chardons font 1 mètre de diamètre. Pour des adventices moins développées, le Sniper délivre une dose de fond.

Des essais du système bidose ont été effectués sur les chardons dans les betteraves. Il en existe deux types : l’un à rhizome et l’autre par germination. L’objectif est de lutter contre ceux à rhizomes, qui sont les plus présents. La cartographie des zones de chardons s’effectue automatiquement lorsque le pulvérisateur parcourt la parcelle. Cela permet de connaître leur stade maximal, donc savoir quand utiliser l’antichardon, puis les éliminer localement avec du désherbage mécanique.

La réutilisation des cartes est également possible pour la gestion de l’interculture. Afin de choisir la bonne dose, la machine s’adapte au stade de la plante et à la surface couverte.

Lors des essais, le débit de chantier était de 9-10 km/h, conformément aux exigences de l’agriculteur. Six hectares de chardons ont été traités sur une parcelle qui fait plus de 30 hectares. A l’avenir, des essais en maïs, tournesol et colza vont être effectués pour comparer les performances du Sniper avec la pulvérisation classique. Paul Denis

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