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« 124 contrats ne respectent pas la loi » Egalim, selon Bruno Le Maire

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, affirme que 124 contrats sur les 1 000 conclus entre les plus grands industriels et les distributeurs, ne respectent pas la loi Egalim.

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé que 124 contrats sur les 1 000 conclus entre les plus grands industriels et les distributeurs dans le cadre des négociations commerciales, ne respectent pas la loi Egalim. Des injonctions leur ont été envoyées.

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Les négociations commerciales entre la grande distribution et ses fournisseurs tout juste terminées, l’heure du bilan a sonné. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, est venu le faire sur le plateau de France 5 dans l’émission C à vous, le 5 février 2024. « 1 000 contrats […] ont été signés entre les plus grands industriels, 75, et les cinq grands distributeurs, a-t-il détaillé. Sur ses 1 000 contrats, il y en a 124 qui ne respectent pas les règles [de la loi Egalim]. Soit du fait des industriels, soit du fait des distributeurs. »

15 jours pour se justifier

Les entreprises concernées vont recevoir des injonctions, a prévenu le ministre. « Ils ont 15 jours pour expliquer pourquoi ils ne se sont pas conformés [à la loi], faute de quoi, industriels et distributeurs encourent chacun une amende pouvant aller jusqu’à 5 millions d’euros. […] Et les Français sauront qui n’a pas respecté les règles, le montant des sanctions. Nous sommes là pour faire respecter la loi. »

Interrogé sur le cas spécifique des centrales d’achat basées à l’étranger, Bruno Le Maire est clair : « Un produit qui est vendu en France doit respecter la loi française, a-t-il affirmé, que son prix ait été négocié en France ou par une centrale d’achat européenne. […] Nous nous assurons que toutes les centrales d’achat européennes respectent bien ces règles. Là aussi, si elles ne le font pas, il y aura des sanctions. »

Les étiquettes sous surveillance

Bruno Le Maire a aussi mis en garde les industriels sur le sujet de l’origine France. Il faisait allusion aux produits importés, remballés dans l’Hexagone et qui, au passage, récupéreraient le drapeau tricolore. « Là, la sanction c’est 10 % du chiffre d’affaires de l’industriel qui a triché. […] Je vois, bien que dès que vous relâchez un tout petit peu la pression, les mauvaises habitudes peuvent revenir. Les sanctions tomberont sur tous ceux qui ont triché sans exception. »

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