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Conjoncture Nouvelle baisse du prix du porc dans le nord de l’Europe et en Espagne

Alors que le prix de base se maintient en France, le Marché du porc breton (MPB) observe une nouvelle dégradation des prix du porc ailleurs en Europe, en particulier dans le Nord et en Espagne.

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Si le prix de base a été reconduit hier, le 23 août 2021, au Marché du porc breton, la situation est tout autre sur les principales places européennes. En Allemagne, la référence officielle a chuté de 14 centimes mercredi dernier. Elle atteint maintenant « 1,30 euro de prix de base », rapporte le MPB dans sa note hebdomadaire diffusée hier.

Premiers retards d’enlèvements en Allemagne

Pourquoi cette nouvelle baisse ? Parce que la fin progressive des congés outre Rhin, n’a pas relancé la consommation autant qu’espéré. Sans parler de la météo qui bride la consommation et la concurrence de viandes étrangères. Tout cela au moment où l’offre de porcs progresse, avec des reports d’enlèvements qui commencent dans l’est et le nord-ouest du pays.

 

La tendance allemande se répercute en Belgique où à 0,87 €, « le prix du kilo vif a baissé de 3 centimes malgré un équilibre entre l’offre et la demande. La consommation est calme, l’exportation de carcasses à destination de l’Allemagne de l’Est est en hausse ». Quant au prix d’acompte danois, il enregistre une nouvelle baisse, de 2 centimes pour atteindre 1,20 €.

Commerce de la viande laborieux en Espagne

En Espagne, les offres progressent. Le MPB ne voit aucune amélioration se profiler sur le marché de la viande, « avec des achats chinois en berne et à des tarifs toujours très bas. Le rapport entre l’offre et la demande aurait dû assurer le maintien des cours, mais « avec la forte baisse allemande », la référence espagnole recule de 1,4 centime par kilo vif, à 1,243 €/kg.

L’Italie à contre-courant

Seule l’Italie continue à tirer son épingle du jeu, une hausse de 1,1 centime, à 1,483 €/kg vif. « La situation semble se retourner lentement après le pic de la période touristique du 15 août, prévient toutefois le MPB. La baisse de la demande des produits de saison n’a pas été relayée par une demande accrue des produits à destination de la transformation. »

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