Une machine toujours à l’horizontale Une machine toujours à l’horizontale

La plupart des constructeurs proposent à présent des solutions dédiées à la correction de dévers. Lorsque la moissonneuse-batteuse affronte un dévers important, cette technologie la redresse, afin qu’elle se comporte comme si elle était sur un terrain plat. À cet effet, des dispositifs sont installés sur les réducteurs du train avant pour les désolidariser de l’essieu, et sur l’essieu arrière. Un vérin monte ou descend les roues symétriquement, afin que que la moissonneuse-batteuse reste d’aplomb. Chez Claas, cette technologie porte le nom de Montana. Pour les engins Agco (Fendt, Laverda et Massey Ferguson), c’est le Paralevel. John Deere le baptise Hill Master et New Holland Everest. Leurs éventuelles pannes risquent de s’avérer dangereuses si elles surviennent en correction maximale.

Jusqu’à 35 % de dénivelé

Ces systèmes sont appréciés, puisqu’ils compensent, sur certains modèles, des dévers allant jusqu’à 22 %. Les circuits hydrauliques des machines sont renforcés pour recevoir de tels dispositifs, mais aussi pour améliorer leur réactivité face aux pentes. Cependant, il existe des zones où même ces technologies ne permettent pas d’affronter les aléas du terrain. Pour ces situations extrêmes, des constructeurs spécialistes de l’adaptation proposent d’installer, sur des moissonneuses-batteuses de toutes marques, des systèmes de compensation permettant d’affronter les pentes les plus vertigineuses. Les vérins sur l’essieu avant et arrière prennent en charge la liaison entre le châssis et le reste de la machine. Lorsque l’engin affronte une pente atteignant 35 % de dénivelé en dévers, le vérin redresse l’arrière de la machine dans la montée. L’ensemble reste alors droit, même dans les coteaux escarpés.

Toutefois, le système ne peut atteindre de telles performances en descente et offre une correction pour des dénivelés de 10 % maximum.

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