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La moisson de 2024 démarre

La récolte de colza a démarré en France.

La récolte de colza et d’orge d’hiver a commencé. Selon Cereobs, l’observatoire de suivi des cultures de FranceAgriMer,  l’état des céréales reste dégradé.

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Top départ pour la moisson de 2024 dans certaines régions. Colza et orge d’hiver ont ouvert le bal. L’état des orges d’hiver reste dégradé, avec 64 % des parcelles en conditions « bonnes à très bonnes » au 17 juin 2024, contre 65 % au 10 juin et 84 % en 2023. C’est le constat que dresse FranceAgriMer dans le dernier bulletin de suivi des cultures Cereobs publié le 21 juin 2024.

La situation est un peu meilleure pour les orges de printemps, avec 73 % des surfaces en « bonnes à très bonnes conditions », contre 78 % en 2023. La proportion de blé tendre en conditions « bonnes à très bonnes » reste à 62 %, comme la semaine précédente, contre 83 % en 2023. En blé dur, elle atteignait 63 %, contre 77 % en 2023.

Par endroits, les parcelles concentrent une part importante de ray-grass et de vulpins, pénalisées par l’absence de bonnes conditions de désherbage avec les pluies automnales et hivernales. « Dans les situations les plus extrêmes, certaines surfaces sont redirigées vers les méthaniseurs. Pour les zones qui seront récoltées, nous sommes plus qu’inquiets du retour au sol des graines d’adventices. Nous aurons beaucoup de mal à nous en débarrasser, par manque d’outils technologiques et de molécules efficaces », s’inquiétait le 12 juin Benoît Piètrement, président du conseil spécialisé des grandes cultures de FranceAgriMer, en marge de la conférence de presse de l’organisation sur les marchés céréaliers.

Avance des orges et du blé tendre

En orge d’hiver, « la date médiane du stade épiaison (1) présente une avance de deux jours sur l’année dernière et sur la moyenne cinq ans », constate FranceAgriMer. Celle de l’orge de printemps, quant à elle, est en retard de sept jours par rapport à 2023, et de six jours par rapport à la moyenne quinquennale.

Quant aux blés, les dates médianes du stade épiaison sont en avance de deux jours par rapport à 2023 et la moyenne quinquennale en blé tendre, et en retard de quatre jours sur un an, et de cinq sur la moyenne des cinq dernières années en blé dur.

Retard en maïs

Au 17 juin toujours, 99 % des maïs étaient semés, et 93 % des surfaces avaient levé, contre 99 % en 2023 et 100 % en moyenne quinquennale. Le stade 6-8 feuilles visibles était, quant à lui, atteint sur 65 % des surfaces, contre 85 % en 2023 et 89 % sur la moyenne des cinq années précédentes.

« La date médiane de ce stade présente un retard de dix jours sur l’année dernière et de treize sur la moyenne cinq ans », souligne FranceAgriMer. Les conditions de cultures étaient bonnes à très bonnes pour 81 % des surfaces, contre 80 % la semaine précédente et 85 % en 2023.

(1) la moitié des surfaces ne l’a pas atteint, l’autre si.

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