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Le Modef veut être force de proposition

Un des sujets du congrès annuel du Modef, organisé les 24 et 25 avril 2025 en Aveyron, sera le « redéploiement » du plus petit syndicat agricole dans les départements.

Réuni en congrès les 24 et 25 avril, le Modef veut travailler sur des propositions concrètes, notamment sur les questions de l’attractivité du fermage et de la Pac.

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Pour le Modef commencent « deux jours de débats intenses dans un monde qui évolue grandement ». Le syndicat ouvre ce 24 avril 2025 son congrès annuel, à Sauclières dans l’Aveyron.

« L’objectif du congrès est de définir notre politique face à un certain nombre de problématiques auxquelles doit faire face le monde agricole », a déclaré son coprésident, Pierre Thomas, lors d’une conférence de presse en amont du congrès le 23 avril. Et de citer le revenu, le manque de considération et la place de l’agriculture dans la société, la diminution « extrêmement importante » du nombre d’agriculteurs et le changement climatique comme les enjeux à venir pour le secteur. Pierre Thomas a par ailleurs annoncé qu’après deux mandats de trois ans à la présidence du syndicat, il ne se représentait pas. L’élection du nouveau bureau aura lieu le 21 mai prochain.

Plusieurs sujets seront débattus par les adhérents du syndicat durant le congrès, a indiqué Sophie Bezeau, directrice du syndicat. Comme par exemple, la mise en place d’un moratoire sur l’endettement des agriculteurs en difficulté, la création d’un fonds public de garantie pour les impayés de fermage, l’interdiction de la vente et location des DPB de la Pac, ou encore les grandes orientations à donner à la future Pac…

Déception à la suite des élections des chambres

Le congrès sera aussi l’occasion pour le Modef de discuter entre ses membres du résultat des élections des chambres. « Nous avons été un peu déçus des résultats », a déclaré Frédéric Mazer, coprésident. « Ce qu’on observe, c’est un grand ras-le-bol général », a-t-il poursuivi, pointant une « participation relativement faible » et la volonté du Modef « d’arriver avec des propositions, des modèles et des idées contrairement à d’autres syndicats ».

Le syndicat ne veut pas mettre en avant la « politique de celui qui crie le plus fort mais de celui qui est force de proposition ».

Le Modef entend aussi débattre du « redéploiement » du syndicat dans les départements. Pour les élections des chambres d’agriculture de janvier dernier, le Modef a présenté des listes dans 16 départements (plus Mayotte où les élections ont été reportées), dont une liste commune avec la Confédération paysanne dans les Landes et se targue d’être présent dans 45 départements.

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