Le nombre de foyers de MHE continue à progresser

Entre le 1er juin et le 6 novembre 2024, la maladie hémorragique épizootique (MHE) a été détectée dans 2 761 élevages de France métropolitaine. C’est ce qui ressort du bulletin hebdomadaire diffusé par le ministère de l’Agriculture ce vendredi 8 novembre 2024.

30 départements touchés

Depuis la reprise de l’activité vectorielle, c’est-à-dire des culicoïdes, au 1er juin 2024, les autorités sanitaires ont repéré le virus dans 30 départements : Haute-Garonne, Gers, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Landes, Maine-et-Loire, Pyrénées-Orientales, Ariège, Dordogne, Tarn, Tarn-et-Garonne, Aude, Aveyron, Loire-Atlantique, Lot, Lot-et-Garonne, Hérault, Vendée, Vienne, Indre-et-Loire, Sarthe, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Creuse, Cher, Lozère, Morbihan, Ille-et-Vilaine, et Mayenne.

La réglementation européenne impose « une interdiction de mouvements d’animaux vers un autre État membre de l’Union européenne, pour tous les élevages situés dans un rayon de 150 kilomètres autour d’un foyer », rappelle le ministère de l’Agriculture. Pour réserver les échanges avec les autres États membres, une zone dite « régulée » de restriction de mouvements a été mise en place.

Un seul vaccin certifié aux échanges

Un seul vaccin permet la certification aux échanges : l’Hepizovac. « Les bovins vaccinés par un vétérinaire avec ce vaccin pourront partir aux échanges sans analyse PCR, précise le ministère. Au-delà du coût des doses, l’État prend en charge la rétribution des vétérinaires pour la prescription et la délivrance des doses, ainsi que la remontée des informations à l’administration » dans la zone vaccinale.

Tout éleveur en dehors de la zone vaccinale peut se rapprocher de son vétérinaire pour faire vacciner son cheptel et connaître les conditions tarifaires proposées.