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Maschio-Gaspardo et Grégoire-Besson montent une alliance stratégique

Les deux marques seront conservées, tout comme les produits.

Les deux groupes familiaux vont mettre des moyens de production et de commercialisation en commun afin de peser davantage sur le marché du travail du sol. Il n'y aura pas de changement sur le marché français.

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S'unir pour continuer à exister, c'est l'idée derrière l'accord stratégique que viennent de nouer le français Grégoire-Besson et l'italien Maschio-Gaspardo. « C'est une alliance pour peser plus lourd, précise Michel Schietequatte, le directeur de Maschio France. A elles deux, nos entreprises vont peser 600 millions d'euros, dont 460 millions pour Maschio. » 

Les deux marques sont conservées

Il n'est pas question de fusionner les deux marques, qui sont conservées. Cet accord commercial et industriel a pour objectif de trouver des synergies au niveau du développement des futurs produits de travail du sol des deux constructeurs. Par ailleurs, Grégoire-Besson pourra profiter de la capacité industrielle de Maschio-Gaspardo pour faire réaliser des ensembles, au lieu de recourir à de la sous-traitance. Au niveau commercial, chaque marque pourra bénéficier du réseau de l'autre dans les pays où elle n'est pas présente. Maschio pourra ainsi s'appuyer sur le réseau Grégoire-Besson au Canada tandis que le constructeur français sera épaulé par le réseau de son partenaire italien en Allemagne. En France, cet accord commercial n'aura pas d'impact puisque les deux marques sont solidement implantées.

« Rien qu'en charrue, l'addition des catalogues de deux marques place l'alliance sur la deuxième place du podium mondial, précise Michel Schietequatte. L'objectif, c'est bien sur de devenir numéro un. »

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