Surveiller le mycosphaerella sur les colzas
Avec un climat chaud et humide durant l’automne et l’hiver, l’inoculum était déjà bien présent dans les secteurs historiquement concernés. Depuis, la météo a favorisé la progression de la maladie vers le haut de la végétation.
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« Quelques jours à plus de 20 °C auront suffi à déclencher la progression des nécroses. Des organes apparemment sains (sans symptômes aujourd’hui) sont potentiellement déjà contaminés. De plus, les conditions actuelles (humidité et températures entre 5 et 20 °C) sont toujours favorables à la contamination des étages supérieurs du colza », rappelle Terres Inovia en région Poitou-Charentes Vendée.
Stade G1
En présence de tâches de mycosphaerella, et avec une météo plutôt favorable au sclérotinia, il est conseillé d’appliquer au moins 80 % de la dose homologuée du fongicide au stade G1 (10 premières siliques de moins de 2 cm), si le tiers inférieur des plantes est touché.
Si la moitié inférieure des plantes est déjà atteinte, la pleine dose du fongicide est recommandée. « Ce stade est atteint pour de nombreuses parcelles des Charentes et de Vendée, appuie l’institut. Il faut donc être réactif dès qu’une fenêtre météo se présente. »
De plus, en cas d’impossibilité de protection relais (T1 + 10-15 jours) à cause notamment d’un matériel inadapté, la pleine dose du fongicide est également nécessaire.
Les spécialités à base de triazole sont à privilégier, le prothioconazole (Propulse, Aviator XPRO, Prosaro, par exemple) restant la molécule la plus efficace sur mycosphaerella suivi par le metconazole et le tébuconazole. En forte pression précoce, l’objectif est de protéger avec au moins 100 g/ha de prothioconazole lorsqu’il est associé.
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