Surveiller le botrytis sur vos féveroles d’hiver
Le climat doux et humide de février a parfois favorisé le développement de cette maladie fongique sur vos féveroles.
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Des symptômes de botrytis peuvent déjà être visibles sur les feuilles des féveroles d’hiver dans plusieurs régions, notamment dans le sud du territoire. Si à ce jour, il n’y a pas d’attaque sévère observée, Terres Inovia recommande de rester vigilants.
« Caractérisée par de petites taches de 2 ou 3 mm qui s’agrandissent pour former entre elles des taches rondes ovales entourées d’un halo brun, la maladie conduit à la nécrose et à la chute prématurée des feuilles. Ces symptômes peuvent s’observer également sur tige avec des taches plus allongées, mais plus rarement sur gousses », rappelle l’institut. Le botrytis ne sera pas confondu avec l’ascochytose de la féverole qui présente rarement plus de deux taches diffuses au centre plus claires de type brûlure de cigarette.
Stratégie fongicide
La gestion du botrytis s’intègre dans une stratégie plus globale des maladies, notamment de la rouille. « Les attaques de botrytis sont d’autant plus difficiles à gérer, qu’elles ne sont pas prises aussitôt l’apparition des symptômes », souligne d’ailleurs Terres Inovia.
L’institut complète : « La lutte repose en particulier sur l’azoxystrobine et le pyrimethanil (Scala). Le Prosaro (ou Piano) et les solutions à base de metconazole, comme Sunorg Pro, peuvent aussi trouver un intérêt plus spécifiquement sur rouille. »
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